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EAU: Lekjaa cherche à comprendre comment les fonds publics sont dépensés

Le ministre délégué auprès de la ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, a affirmé, mercredi à Rabat, que l’adoption d’une approche holistique pour comprendre les dépenses publiques dans le secteur de l’eau peut aider à réduire le déficit des connaissances résultant de ce secteur intrinsèquement fragmenté.

“Le secteur de l’eau doit adopter une approche holistique pour tenir compte des diverses interdépendances du secteur, y compris l’assainissement, l’irrigation, l’hydroélectricité, les besoins environnementaux, les besoins sociaux, la gestion des risques de catastrophe et la préoccupation primordiale de la sécurité de l’eau”, a dit M. Lekjaa lors d’une réunion sur la Revue des dépenses publiques, tenue en présence des représentants de la Banque mondiale et dont le périmètre d’application porte sur les secteurs de l’eau et de l’éducation.

“Si de nombreux pays l’ont reconnu et ont adopté des politiques de gestion intégrée des ressources en eau, la plupart n’ont néanmoins pas réussi à les mettre en œuvre. Très souvent, la nature fragmentée de la gouvernance de l’eau et de son système de gestion financière fait partie du problème”, a-t-il expliqué.

A ce titre, le ministre a relevé l’impératif de comprendre comment les fonds publics sont alloués et dépensés par rapport aux objectifs du secteur, en tant que moyen permettant de fournir des informations clés sur les éléments qui entravent la réalisation des politiques, une action à laquelle la Revue de dépense publique va largement aider.

Il a, dans ce sens, fait part de la détermination de son département à accompagner cet exercice, notant qu’un comité de pilotage composé de l’ensemble des instances concernées sera institué dans les prochains jours afin de soutenir cette opération.

De son côté, le directeur du département Maghreb et Malte à la Banque mondiale, Jesko S. Hentschel, mis en exergue l’importance des secteurs de l’eau et de l’éducation visés par la Revue de la dépense publique, eu égard à la part importante qu’ils occupent dans les dépenses de l’Etat.

Évoquant le secteur de l’eau, M. S. Hentschel a fait savoir que les études et simulations menées par les équipes de la Banque mondiale font valoir que ce secteur constitue la clé du développement économique et social futur du Maroc, puisqu’il est doté de la qualité d’eau la plus haute dans la région.

Cette réunion fait suite à l’Atelier de Haut Niveau organisé par le ministère de l’Économie et des Finances en partenariat avec la Banque mondiale le 28 septembre dernier, en vue de discuter et des défis budgétaires auxquels le Maroc est confronté dans la mise en œuvre du Nouveau modèle de développement (NMD).

L’Atelier de Haut Niveau avait également pour objectif d’explorer comment, grâce à ses services d’analyse et de conseil, tels que la Revue des Finances Publiques, la Banque mondiale pourrait appuyer le gouvernement du Maroc à créer une marge de manœuvre budgétaire pour les réformes en cours et à venir.

La Banque mondiale avait porté son choix, dans le cadre de l’exercice de la Revue de la dépense publique, sur les secteurs de l’Eau et de l’éducation au Maroc.

Lekjaa veut réduire l’inefficacité des dépenses courantes du secteur de l’Éducation

Le ministre délégué auprès de la ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, a souligné, mercredi à Rabat, l’importance de veiller à ce que les ressources disponibles soient utilisées de manière à réduire l’inefficacité des dépenses courantes du secteur de l’Education.

S’exprimant lors d’une réunion sur la Revue des dépenses publiques, tenue en présence des représentants de la Banque mondiale, et dont le périmètre d’application porte sur les secteurs de l’Eau et de l’Education, M. Lekjaa a indiqué que la mobilisation des ressources supplémentaires pour l’éducation et le fait de s’attaquer aux causes profondes de l’inefficacité des dépenses, exigent une mise en place d’une expertise multisectorielle regroupant les ministères de l’Education et des Finances, ainsi que d’autres parties prenantes, notamment la Banque Mondiale, afin d’aider à développer et à mettre en œuvre les systèmes de gestion d’une dépense éducative efficace et efficiente.

L’objectif est aussi de renforcer les capacités de suivi et d’évaluation des dépenses d’éducation, identifier les goulots d’étranglement du financement et développer des interventions pour y remédier, circonscrire l’ampleur et les causes des inefficacités des dépenses, et développer des outils de diagnostic adéquats, a-t-il expliqué, notant que cela fait partie des attentes de cet exercice de Revue des dépenses publiques par rapport à l’éducation.

Pour sa part, le directeur du département Maghreb et Malte à la Banque mondiale, Jesko S. Hentschel, a mis en relief l’importance de l’exercice de Revue des dépenses publiques, saluant l’engagement du Maroc en la matière.

Il a, dans ce sens, relevé deux points importants pour la réussite de cet exercice, à savoir le cadre institutionnel, constitué des différents départements du ministère de l’Économie et des Finances et des autres ministères, ainsi que les données, notamment celles à caractère individuel spécifique.

Cette réunion fait suite à l’Atelier de Haut Niveau organisé par le ministère de l’Économie et des Finances en partenariat avec la Banque mondiale le 28 septembre dernier, en vue de discuter des défis budgétaires auxquels le Maroc est confronté dans la mise en œuvre du Nouveau modèle de développement (NMD).

L’Atelier de Haut Niveau avait également pour objectif d’explorer comment, grâce à ses services d’analyse et de conseil, tels que la Revue des Finances Publiques, la Banque mondiale pourrait appuyer le gouvernement du Maroc à créer une marge de manœuvre budgétaire pour les réformes en cours et à venir.

La Banque mondiale avait porté son choix, dans le cadre de l’exercice de la Revue de la dépense publique, sur les secteurs de l’Eau et de l’éducation au Maroc. MAP

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