Oman avait lancé dernièrement une nouvelle stratégie, avec la Vision 2040. Le sultanat cherche à diversifier son tissu économique et l’ouvrir davantage au secteur privé. Son objectif est de continuer à investir dans les infrastructures de nombreux secteurs, notamment l’eau et l’énergie, les technologies de l’information et de la communication, les transports et la logistique, ainsi que dans les villes adaptées à la vie et aux villes intelligentes, permettant au Sultanat de maintenir sa compétitivité en tant que plaque tournante logistique et de communication entre pays voisins du Golfe. Pour les entreprises marocaines, le potentiel à saisir est assez important dans les secteurs : industrie, tourisme, pêche-aquaculture, mines, logistique, etc. Oman veut se libérer de l’emprise des hydrocarbures, qui représentaient 60 % des recettes d’exportations et 75 % des recettes budgétaires en 2017. Selon l’assureur crédit, Coface, des réformes structurelles pour dynamiser les investissements, notamment les IDE, ont été mises en place, et de nouvelles devraient entrer en vigueur dès 2019. Selon le classement 2017/18 de l’Indice de développement humain, le sultanat, placé 48e sur 189 pays, rejoint l’ensemble des pays du CCG dans la catégorie des « pays à très haut niveau de développement ».à noter enfin que ce du Golfe compte une population de 4,1 millions avec un PIB par habitant de 17.128 dollars US.
