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Akhannouch remet à sa place Jouahri

C’est la première fois qu’Aziz Akhannouch, patron du RNI, ose s’attaquer et critiquer ouvertement les  déclarations médiatiques d’Abdellatif Jouahri, Gouverneur de Bank Al-Maghrib. Cela fait des années que l’on couvre et l’on suit les conférences de presse du wali de la banque centrale et personne n’a jamais eu le courage de désapprouver ses réflexions  ou condamner ses propos à l’égard des partis ou des acteurs politiques. Mais quand l’as des as sort l’artillerie lourde c’est que la fin de Jouahri est proche. A suivre!

Extrait du communiqué

Le parti de la colombe s’est fendu aujourd’hui d’un communiqué incendiaire au sujet des propos injurieux et humiliants tenus par Jouahri à l’encontre des partis politiques.

Suite aux déclarations faites par le Gouverneur de Bank Al-Maghrib lors de sa dernière conférence de presse, qui sont loin des missions de l’institution Bank Al-Maghrib, et le droit de réserve qui restreint la mission et les compétences de son président, et lui empêche  de s’engager dans des questions politiques.

Le parti de la colombe accuse Jouahri de vouloir saper la confiance dans les partis politiques, en accentuant les réticences électorales et ses répercussions négatives sur les prochaines échéances électorales.

Le Wali de Bank Al-Maghrib a tenu des propos qui insultent les partis politiques, insultent les acteurs politiques, sapent la construction institutionnelle du Royaume et frappent au plus profond  le choix démocratique.

Le Rassemblement National des Indépendants informe l’Opinion Publique de ce qui suit :

    Il s’est étonné du contexte de ces étranges déclarations sur l’institution Bank Al-Maghrib et de l’étendue de son intervention.

    Il a dénoncé ces propos injurieux à l’égard des partis politiques et de l’action politique dans notre pays, qui est encadrée par la constitution.

    Sa condamnation de cette dérive dangereuse et injustifiée dans le comportement du responsable de cette prestigieuse institution.

    Son appel à protéger ces institutions de tels dérapages qui ne servent aucun parti, mais jettent plutôt le doute sur le travail des partis politiques et leur capacité à remplir pleinement leurs missions.

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