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FAO-MENA : 20 millions de dollars pour lutter contre le charançon rouge

Le programme quinquennal de la FAO pour le charançon rouge du palmier profitera à tous les pays de la région du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) et devrait toucher des millions d’agriculteurs. Le coût total du programme s’élève à 20 millions de dollars. Lors de son discours à l’occasion de la réunion des donateurs aujourd’hui, Graziano da Silva, patron de la FAO, a présenté le programme, qui s’articule autour de trois éléments interdépendants : la recherche, le renforcement des capacités et le transfert de connaissances et de technologies. Le programme, a noté le Directeur général de la FAO, repose sur une approche de gestion intégrée des ravageurs, une approche qui s’est avérée particulièrement efficace en Mauritanie où la propagation du charançon rouge du palmier a été freinée, principalement grâce à la participation active des agriculteurs et de leurs coopératives. La FAO met actuellement au point des outils simples mais redoutables pour aider les agriculteurs à mieux surveiller et gérer les opérations de lutte contre le charançon rouge du palmier. Une application mobile, SusaHamra, est utilisée pour collecter des données standard lors de l’inspection et du traitement des palmiers et lors de la vérification des pièges à phéromones pour détecter  le charançon rouge du palmier. Une plate-forme mondiale en cours de création permettra de cartographier les données de terrain et d’analyser les données pour assurer une meilleure prise de décision. L’utilisation d’appareils de télédétection, conjuguée à l’intelligence artificielle, permettront ainsi de cartographier les palmiers afin d’améliorer le pilotage/la surveillance de la propagation du charançon rouge du palmier.

Le charançon rouge du palmier est un insecte originaire d’Asie du Sud-Est qui s’est rapidement propagé à travers le Proche-Orient et l’Afrique du Nord. C’est le ravageur le plus dangereux et le plus destructeur des palmiers au monde. Il se nourrit des tissus de croissance à l’intérieur de l’arbre, ce qui le rend particulièrement difficile à détecter aux premiers stades de l’infestation. C’est particulièrement le cas dans la région arabe, qui représente près de 77% de la production mondiale de dattes et près de 70% des exportations mondiales de dattes, a précisé Graziano da Silva

 

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