Hossam Heiba, PDG de l’Autorité générale pour l’investissement et les zones franches (GAFI) a souligné l’importance de la coopération bilatérale entre l’Égypte et le Maroc pour faciliter l’expansion des startups égyptiennes sur le marché marocain.
L’annonce a été faite en marge du Sommet RiseUp 2025, organisé sous le thème « Stimuler les startups : politiques, progrès et soutien gouvernemental ».
Cette coordination vise à supprimer les obstacles fiscaux, notamment la double imposition, et à limiter l’impact de politiques protectionnistes qui freinent souvent les jeunes entreprises dans leur stratégie d’internationalisation.
Au-delà des aspects fiscaux, le dirigeant a insisté sur le soutien administratif et promotionnel déployé pour accompagner les startups lors de leur implantation initiale, une période souvent critique pour la viabilité des projets. Ce dispositif vise à sécuriser leur présence et leur développement dans un écosystème étranger, tout en créant un climat attractif pour les investisseurs marocains intéressés par les innovations égyptiennes.
Zones franches : nouveau levier pour l’export des startups de services
Lors du Sommet RiseUp 2025, Hossam Heiba a annoncé que les zones franches en Égypte accueilleront désormais les sièges sociaux de startups du secteur des services orientées vers l’exportation, notamment dans les domaines des logiciels et de l’intelligence artificielle. Ces entreprises bénéficieront de procédures simplifiées, d’exonérations fiscales et douanières, ainsi que d’une surface dédiée de 9 000 m².
La GAFI entend également favoriser un écosystème complet en intégrant des structures de soutien aux startups (conseil, marketing, juridique), tout en facilitant la création d’entreprise grâce à une procédure électronique en deux heures et un service VIP gratuit dans ses centres. Arab Finance
