Le gouvernement des États-Unis a supplié celui de l’Algérie pour continuer à travailler pour parvenir à « une solution politique digne » pour le Sahara occidental, un scénario dans lequel Washington n’a pas formellement annulé la reconnaissance de la souveraineté marocaine qu’il a accordée à la fin de 2020 alors président, Donald Trump.
La secrétaire d’État adjointe des États-Unis, Wendy R. Sherman, et le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Ataf, ont eu une conversation téléphonique au cours de laquelle ils ont évoqué, entre autres sujets, la nécessité de continuer à travailler pour le bien de la « stabilité régionale » et la récente élection de l’Algérie en tant que membre du Conseil de sécurité de l’ONU.
Washington est persuadé de pouvoir travailler avec Alger au sein du Conseil sur un « large éventail de défis », dont un « soutien total » à l’envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, qui a tenté en vain de rapprocher les parties de reprendre un processus qui, à ce jour, stagne.
L’administration Joe Biden a souligné son soutien à De Mistura à un moment où elle « intensifie ses efforts pour parvenir à une solution politique durable et digne pour le Sahara occidental ». L’Algérie est dans ce scénario un partenaire clé du Front Polisario, qui revendique le droit à l’autodétermination de l’ancienne colonie espagnole contre le plan d’autonomie proposé par le Maroc.
Rabat a reçu un soutien diplomatique pendant le temps de Trump à la Maison Blanche, lorsque l’ancien président a approuvé l’identité marocaine du Sahara occidental. L’administration Biden a évité d’être liée à cette déclaration et s’est limitée à considérer le plan marocain d’autonomie comme un projet « sérieux, crédible et réaliste », sans indiquer qu’il est le seul valable mais sans rompre formellement avec la thèse de 2020.(EUROPA PRESS) –
