Sur 193 pays étudiés, le royaume est classé cette année à la 101e place dans l’indice de développement de l’e-government (EGDI) de l’étude « United Nations E-Government Survey 2012 » que l’ONU réalise tous les deux ans depuis 2001.
Notre pays est classé 5é à l’échelle africaine avec un score de 0.5915, en légère amélioration par rapport au classement 2020 (0.5729), qui lui a valu la 7é place au continent. Pour l’année en cours, le Maroc s’adjuge des scores de 0.4721 pour l’indice des services en ligne (OSI), 0.6350 pour l’indice de capital humain (HCI) et 0.6676 pour l’indice des infrastructures de télécommunications (TII) – les trois sous-indices qui forment l’EDGI.
Malgré cette légère progression, l’indice EDGI du Maroc demeure inférieur à la moyenne mondiale de 0,6102. Seulement les 4 leaders régionaux des 54 pays africains (Afrique du Sud, Maurice, Seychelles et Tunisie) ont des valeurs d’IDEG supérieures à la moyenne mondiale.
L’Afrique du Sud est devenue le leader régional du développement de l’e-gouvernement, avec une valeur EGDI de 0,7357 et une place dans la classe de notation la plus élevée (HV), suivi de l’île Maurice (0.7201), également dans la classe HV ; puis des Seychelles (0.6793) et de la Tunisie (0.6530).
