Le prix des carburants à la pompe battaient des records depuis la libéralisation du secteur. Du pain béni pour les compagnies d’hydrocarbures, dont les marges bénéficiaires ne cessent de croître depuis. Afin 2017, la compagnie Afriquia (smdc) a vu son chiffre d’affaires grimper à 26,3 milliards de dirhams contre 23,6 milliards en 2016. Il en est de même pour Vivo Energy Maroc titulaire exclusif de la licence Shell au Maroc. Le total de ses ventes a culminé à 12,8 milliards de dirhams contre 11,2 milliards en 2016. Dans la foulée, le gouvernement s’engage à contrôler les marges de bénéfice réalisées par les compagnies d’hydrocarbures. Pour autant, une question s’impose : pourquoi la proposition de taxer plus les bénéfices des pétroliers pour alléger la dette publique a-t-elle été rejetée? A suivre !
