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HCP: La pauvreté absolue a reculé entre 2014 et 2022

Le Haut-Commissariat au Plan a mené une Enquête Nationale sur le Niveau de Vie des Ménages entre mars 2022 et mars 2023 auprès d’un échantillon de 18000 ménages, représentatif des catégories socioéconomiques et de toutes les régions du Royaume. Cette enquête de structure, qui fait suite à une enquête similaire en 2014 et une enquête partielle en 2019, fournit une vision actualisée des dynamiques socio-économiques qui caractérisent la société marocaine.

Le taux de pauvreté absolue a globalement reculé entre 2014 et 2022, passant de 4,8% à 3,9% après avoir atteint un taux de 1,7% en 2019.

La même tendance est observée en milieu rural, avec une baisse du taux de pauvreté, passant de 9,5% en 2014 à 6,9% en 2022. En revanche, en milieu urbain, la pauvreté a enregistré une légère hausse, de 1,6% en 2014 à 2,2% en 2022.

Au total, l’effectif de la population pauvre au niveau national est de 1,42 million en 2022, dont 512 mille en milieu urbain et 906 mille dans le rural. En 2022, Cinq régions présentent un taux de pauvreté supérieur à la moyenne nationale (3,9%) : Fès-Meknès (9%), Guelmim-Oued Noun (7,6%), Béni Mellal-Khénifra (6,6%), Darâa-Tafilalet (4,9%) et L’Oriental (4,2%).

Réduction notable de la pauvreté multidimensionnelle en milieu rural

La pauvreté multidimensionnelle a considérablement diminué, passant de 9,1% en 2014 à 5,7% en 2022, surtout en milieu rural, où le taux est passé de 19,4% à 11,2%, tandis qu’en milieu urbain, il est passé de 2,2% à 2,6%.

Deux régions affichent des taux de pauvreté multidimensionnelle à deux chiffres : « Béni Mellal-Khénifra » (11,6%) et « Fès-Meknès » (10,4%). Ces deux régions concentrent, à elles seules, plus de 40,0% de la population en situation de pauvreté multidimensionnelle.

En termes de revenu, le revenu annuel moyen des ménages s’élève à 89 170 DH par an

Le revenu annuel moyen des ménages s’élève à 89 170 DH au niveau national, 103 520 DH en milieu urbain et 56 047 DH en milieu rural. Par personne, le revenu annuel moyen est de 21 949 DH en 2022. Il est 2,1 fois plus élevé en milieu urbain (26 988 DH) qu’en milieu rural (12 862 DH).

Au niveau national, près de sept ménages sur dix (71,8%) ont un revenu annuel inférieur à la moyenne, avec des disparités entre le milieu urbain (65,9%) et le milieu rural (85,4%).

Plus de la moitié du revenu des ménages provient des salaires (35%) et des transferts (21%)

Les revenus salariaux représentent la principale source de revenu pour les ménages, contribuant à hauteur de35,1% du revenu total. Cette proportion est de 36,4% en milieu urbain et de 29,5% en milieu rural. 

Les transferts publics et privés représentent 21,3 % du revenu total, avec une proportion de 22,8 % en milieu urbain et de 15,1 % en milieu rural.

En conclusion, l’analyse des déterminants de la réduction de la pauvreté montre que les politiques sociales en faveur des plus pauvres, ont permis à ces couches de la population de mieux bénéficier des fruits de la croissance. L’accentuation de l’indice de Gini, et l’évolution à la marge du niveau de vie des classes intermédiaires, quant à elles, révèlent la nécessité de politiques publiques redistributives volontaristes à l’adresse de la classe moyenne pour répondre à l’enjeu de réduction des inégalités. A noter que l’inflexion dans la trajectoire d’amélioration des différents indicateurs à partir de 2019 jusqu’en 2022, une période marquée par la pandémie Covid-19, nécessite une nouvelle évaluation du niveau de vie des ménages afin de distinguer ce qui relève du structurel et ce qui relève du conjoncturel.

La pauvreté absolue a globalement reculé entre 2014 et 2022

Le taux de pauvreté absolue a globalement reculé entre 2014 et 2022, passant de 4,8% à 3,9% après avoir atteint un taux de 1,7% en 2019.

La même tendance est observée en milieu rural, avec une baisse du taux de pauvreté, passant de 9,5% en 2014 à 6,9% en 2022. En revanche, en milieu urbain, la pauvreté a enregistré une légère hausse, de 1,6% en 2014 à 2,2% en 2022.

Au total, l’effectif de la population pauvre au niveau national est de 1,42 million en 2022, dont 512 mille en milieu urbain et 906 mille dans le rural. En 2022, Cinq régions présentent un taux de pauvreté supérieur à la moyenne nationale (3,9%) : Fès-Meknès (9%), Guelmim-Oued Noun (7,6%), Béni Mellal-Khénifra (6,6%), Darâa-Tafilalet (4,9%) et L’Oriental (4,2%).

Réduction notable de la pauvreté multidimensionnelle en milieu rural

La pauvreté multidimensionnelle a considérablement diminué, passant de 9,1% en 2014 à 5,7% en 2022, surtout en milieu rural, où le taux est passé de 19,4% à 11,2%, tandis qu’en milieu urbain, il est passé de 2,2% à 2,6%.

Deux régions affichent des taux de pauvreté multidimensionnelle à deux chiffres : « Béni Mellal-Khénifra » (11,6%) et « Fès-Meknès » (10,4%). Ces deux régions concentrent, à elles seules, plus de 40,0% de la population en situation de pauvreté multidimensionnelle.

En termes de revenu, le revenu annuel moyen des ménages s’élève à 89 170 DH par an

Le revenu annuel moyen des ménages s’élève à 89 170 DH au niveau national, 103 520 DH en milieu urbain et 56 047 DH en milieu rural. Par personne, le revenu annuel moyen est de 21 949 DH en 2022. Il est 2,1 fois plus élevé en milieu urbain (26 988 DH) qu’en milieu rural (12 862 DH).

Au niveau national, près de sept ménages sur dix (71,8%) ont un revenu annuel inférieur à la moyenne, avec des disparités entre le milieu urbain (65,9%) et le milieu rural (85,4%).

Plus de la moitié du revenu des ménages provient des salaires (35%) et des transferts (21%)

Les revenus salariaux représentent la principale source de revenu pour les ménages, contribuant à hauteur de35,1% du revenu total. Cette proportion est de 36,4% en milieu urbain et de 29,5% en milieu rural. 

Les transferts publics et privés représentent 21,3 % du revenu total, avec une proportion de 22,8 % en milieu urbain et de 15,1 % en milieu rural.

En conclusion, l’analyse des déterminants de la réduction de la pauvreté montre que les politiques sociales en faveur des plus pauvres, ont permis à ces couches de la population de mieux bénéficier des fruits de la croissance. L’accentuation de l’indice de Gini, et l’évolution à la marge du niveau de vie des classes intermédiaires, quant à elles, révèlent la nécessité de politiques publiques redistributives volontaristes à l’adresse de la classe moyenne pour répondre à l’enjeu de réduction des inégalités. A noter que l’inflexion dans la trajectoire d’amélioration des différents indicateurs à partir de 2019 jusqu’en 2022, une période marquée par la pandémie Covid-19, nécessite une nouvelle évaluation du niveau de vie des ménages afin de distinguer ce qui relève du structurel et ce qui relève du conjoncturel.

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