
Les électeurs tanzaniens se sont rendus aux urnes ce mercredi pour des élections présidentielles, législatives et locales, marquées par l’absence de concurrence réelle, les principaux leaders de l’opposition n’ayant pas participé.
Samia Hassan Suluhu, première femme à diriger le pays depuis le décès du président John Magufuli en 2021, brigue un mandat en tant que présidente élue.
Parmi 17 candidats inscrits, l’absence de figures clés de l’opposition, dont Tundu Lissu, président du parti Chadema actuellement emprisonné pour des accusations de « incitation à la révolte », facilite largement la voie pour la réélection de Suluhu.
Plusieurs organisations internationales de défense des droits humains ont critiqué l’exclusion de l’opposition et dénoncé un manque de conditions pour des élections « libres et équitables ».
Le parti Chama Cha Mapinduzi (CCM), auquel appartient Samia Suluhu, gouverne la Tanzanie depuis l’indépendance en 1961.
La commission électorale a invité plus de 37 millions d’électeurs à voter dans plus de 20 000 bureaux, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, sous fortes mesures de sécurité. Plus de 100 organisations locales et internationales ont été autorisées à observer le scrutin, malgré certaines restrictions concernant les observateurs étrangers. akhbar


