Une Marocaine brille au forum euro-méditerranéen des cheffes d’entreprise
La Marocaine Nisrine SadiK, fondatrice de Lumina, a remporté le prix du meilleur projet innovant lors du Forum des Femmes Cheffes d’Entreprise 2025, organisé par l’Union pour la Méditerranée à Palerme.
Lumina : un véhicule solaire, accessible et conçu pour les zones rurales du Maroc et de la région MENA. Une solution écologique et inclusive signée #MadeInMorocco.
Le forum, coorganisé avec l’Union des Banques Arabes et l’OCDE, a réuni des décideurs politiques, des bailleurs de fonds et des entrepreneures pour proposer des solutions concrètes à la fracture du financement, telles que l’assistance technique en phase de démarrage ou le recours à des modèles de financement alternatifs.
L’événement a proposé des panels de discussion, des ateliers animés par des investisseurs, et des formations interactives autour de thématiques clés : préparation au financement, croissance stratégique, financement vert et numérique, et écosystèmes sensibles au genre.
Lauréates de l’édition 2025 d’« Ilhamuha » :
- Iman El Wasifi, Muqbis, Égypte – Prix de l’entrepreneuriat féminin Plateforme e-commerce reliant des artisans locaux, en particulier des femmes, à des marchés plus larges.
- Nisrine Sadik, Lumina, Maroc – Prix du projet émergent Véhicule solaire conçu pour les zones enclavées, alliant mobilité durable et accessibilité.
- Nahir Zein, Leukeather, Égypte – Prix « Sanad » de l’innovation durable Cuir végétal à base de feuilles séchées de Leucaena – une alternative écoresponsable.
- Zilal Al-Shamayla, Easy Robot Kit, Jordanie – Prix du projet établi Trousse éducative abordable pour initier les enfants aux STEM (sciences, technologie, ingénierie et maths).
Le forum a également vu le lancement d’un réseau régional des associations de femmes cheffes d’entreprise, avec la participation d’acteurs majeurs de Jordanie, Liban, Maroc, Palestine, Égypte et Espagne, visant à partager les bonnes pratiques et définir les priorités de gouvernance.
Malgré l’augmentation du nombre d’initiatives dirigées par des femmes dans la région, l’accès au financement reste un obstacle majeur, aggravé par des freins juridiques, institutionnels, sociaux et culturels. Les startups fondées par des femmes ne reçoivent que 1,2 % du capital-risque total dans la région, un chiffre en dessous de la moyenne mondiale (2 %).
