
Les pays arabes prévoient de réaliser des investissements majeurs dans le secteur de l’hydrogène vert avec 122 projets annoncés à ce jour, selon le chef de l’organisme pétrolier de la Ligue arabe.
Des États arabes, dont les Émirats arabes unis, l’Égypte et le Koweït, lancent une initiative régionale pour devenir l’un des plus grands exportateurs mondiaux d’hydrogène, en tirant parti de leurs énormes ressources en gaz, a déclaré Jamal Al-Loughani, secrétaire général des pays exportateurs de pétrole basés au Koweït. (OPAEP).
« Ces projets permettront aux pays arabes de conquérir une part importante du marché de l’hydrogène vert dans le cadre de leur position déjà pionnière sur le marché du pétrole et du gaz », a-t-il déclaré dans un rapport du week-end.
« Ce que je constate, c’est que certains pays arabes progressent rapidement sur la carte internationale de l’industrie verte… à la fin du mois de septembre, le nombre de projets arabes d’hydrogène annoncés s’élève à 122… Je suis convaincu qu’une fois terminés, ces projets deviendront arabes. Nations pour un acteur majeur du marché de l’énergie propre.
Selon le 11e pays de l’OPAEP, les Émirats arabes unis vont de l’avant avec leurs projets visant à devenir le top 10 mondial des producteurs d’hydrogène vert d’ici 2031.
Le Maroc a signé un accord pour le stockage de l’hydrogène alors que la Jordanie n’avait finalisé que 12 protocoles d’accord pour de tels projets, selon le rapport.
En Algérie, l’opérateur pétrolier public Sonatrach a signé des accords avec trois entreprises européennes pour construire un pipeline de 3 300 km pour transporter de l’hydrogène vert vers l’Europe, principalement l’Italie, l’Allemagne et l’Autriche.
La Tunisie a également signé 8 projets d’hydrogène, dont un avec une entreprise saoudienne pour la production de 600 000 tonnes d’hydrogène vert par an, indique le rapport, ajoutant qu’elle produirait 12 gigawatts (GW) d’électricité qui seraient en partie exportés vers l’Europe.
Au Koweït, la société gouvernementale Koweït Oil Company a annoncé en juillet avoir attribué à la société américaine KBR un contrat de conseil pour élaborer un plan directeur pour la production de 17 GW d’énergies renouvelables et de 25 GW d’hydrogène vert d’ici 2050.
L’Égypte est également devenue l’un des plus grands acteurs mondiaux dans ce domaine, selon le rapport, qui note que le pays arabe a signé cette année des accords sur l’hydrogène vert et l’ammoniac d’une valeur totale de près de 40 milliards de dollars, augmentant le nombre total de projets de ce type dans le pays. L’Égypte à 36 ans. Agences