La question sociale a effectué un retour en force au Maroc, semble-t-il ! Présentant hier son bilan gouvernemental 2017-2020, lors d’une session commune entre les deux Chambres du Parlement, le Chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, a qualifié le gouvernement de “social par excellence”, rapporte la MAP. Visiblement, El Otmani confond entre un gouvernement social et un gouvernement du social au Maroc où le capitalisme jouit de davantage de liberté de manœuvre et où le néolibéralisme y a élu domicile. La preuve qu’un basculement politico-économique de grande ampleur s’opère. Comment expliquer cette vague déferlante à tout va de la privatisation de l’éducation et l’enseignement sans oublier bien sûr la santé?
El Otmani a qualifié le gouvernement de “social par excellence”, car il a accordé, à travers ses programmes, “un intérêt particulier au développement humain et à la cohésion sociale, notamment en ce qui concerne le système d’éducation, de formation et de recherche scientifique, qui est l’une des principales réformes entreprises par notre pays dans le domaine de la promotion du développement humain”, notant l’adoption de la loi-cadre 51.17 pour la première fois depuis l’indépendance comme cadre de référence contraignant pour toutes les parties, rapporte la MAP.
