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Paix sociale: L’importance de la négociation collective

Le ministre de l’Emploi et de l’Insertion professionnelle, Mohamed Amekraz, a souligné l’importance d’institutionnaliser les divers niveaux de la négociation collective, de respecter sa régularité et de mettre en oeuvre ses résultats dans la réalisation et la durabilité de la paix sociale.

Intervenant mardi à la dixième édition du Conseil de la négociation collective, Amekraz a indiqué que ce mécanisme revêt une grande importance, puisqu’il constitue un outil volontaire de traitement des diverses affaires sociales, professionnelles et administratives de l’entreprise, et l’un des aspects de la bonne gestion des relations professionnelles.

Le ministre a relevé que ce mécanisme incarne le niveau avancé du dialogue social et la contribution active et effective des acteurs sociaux dans la gestion des relations professionnelles, et consacre les principes des droits fondamentaux de l’emploi, affirmant que la négociation collective est devenue un moyen de valorisation du capital humain, de réduction des inégalités sociales et territoriales, et de réalisation de l’intégration et de la cohésion sociales.

M. Amekraz s’est également arrêté sur le rôle des conseils et instances tripartites en tant qu’espace de dialogue thématique et d’incarnation de l’approche participative, devenue incontournable pour l’opérationnalisation des politiques publiques et sectorielles et ce, dans le cadre de la constitution de 2011 qui insiste dans son article 8 sur l’importance des rôles des organisations syndicales et professionnelles et des chambres professionnelles dans la défense des droits et intérêts sociaux et économiques des catégories qu’elles représentent.

Il a, en outre, salué l’adoption par son département du Programme national de la promotion de la négociation collective, érigé en chantier structurant mis en oeuvre au niveau national et régional, selon une approche participative à travers l’amélioration des conventions collectives de l’emploi, aussi bien au niveau quantitatif que qualitatif.

Pour sa part, le représentant de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) Mohammed Touzani a précisé, dans une déclaration à la MAP, que le 10e Conseil vise à exposer le bilan de la négociation collective au titre des années 2018 et 2019, en termes du nombre de conventions d’emploi collectives et des secteurs concernés dans le but d’identifier les facteurs de réussite et surmonter les obstacles.

De son côté, le membre du bureau national de l’Union marocaine du travail (UMT), Said Safsafi , a souligné que cette rencontre offre l’occasion d’examiner les moyens susceptibles de trouver les mécanismes de réduction des conflits collectifs de travail, d’instauration de la paix sociale au sein des secteurs productifs, sur fond de la récente baisse remarquable des conventions d’emploi, notamment à cause du non respect des dispositions du Code du travail et de la régression des droits syndicaux.

La réunion a été dédiée à la présentation du rapport sur le travail du comité restreint concernant la mise en oeuvre des recommandations du 9e Conseil de la négociation collective, ainsi qu’à l’exposition et l’échange des points de vue entre les trois parties sur les causes de l’échec de la négociation collective dans certaines entreprises visées par le programme national de la négociation, en plus de l’encouragement des conventions d’emploi collectives.

MAP

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