L’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC) durcit les conditions de recrutement des saisonnières cueilleuses de fraise dans la province de Huelva en Espagne à cause de la pluie de critiques ces derniers temps. Cette « rigueur » n’a pas manqué de retarder l’arrivée des dossiers aux autorités espagnoles. Selon l’agence Europe Press, le Consulat espagnol attend de recevoir les dossiers des travailleuses saisonnières marocaines qui ne sont pas encore arrivées sur les champs de Huelva pour travailler dans la campagne actuelle des fruits rouges. Un retard qui inquiète le président de l’Union des petits agriculteurs UPA Huelva, Manuel Piedra en lien aussi avec des intempéries sévissant sur le Détroit de Gibraltar. Selon Piedra, 700 personnes arriveront à Huelva entre le 29 et le 30 mars, lors de la réouverture de la liaison maritime dans le détroit. Au début du mois d’avril, les travailleurs de l’année dernière, environ 6.000, devraient arriver. A ceux-là s’ajoutent des travailleurs temporaires qui n’ont pas encore de date d’arrivée, en raison des procédures bureaucratiques qui doivent être effectuées, explique-t-il.
En fait, sur les 7.500 nouveaux travailleurs qui devaient arriver, il en existe déjà plusieurs centaines, comme le rapporte Piedra. Lequel précise dans un autre support médiatique que les besoins de la province Huelva varient entre 80.000 et 100.000 travailleurs. Et le recrutement à la source au Maroc ne représente que 20% du total. A suivre