En 2024, le nombre de déclarations d’incidents de paiement s’établit à 487 613, soit une baisse de 4,7% par rapport à 2023 et de 8,7% par rapport à 2022. Le montant déclaré suit la même tendance, atteignant 16,14 milliards de dirhams, en repli de 3,8% sur un an.
À l’inverse, les régularisations d’incidents explosent, avec 192 346 opérations (+50,4%) pour un montant de 5,43 milliards de dirhams (+99,7%). Les incidents échus progressent légèrement à 300 762, soit une hausse de 4,2% par rapport à 2023.
Par ailleurs, les demandes de renseignements bancaires continuent de croître, atteignant 2,08 millions, en hausse de 2,1% sur un an. Quant aux interdictions judiciaires d’émettre des chèques, elles restent marginales avec seulement 10 cas en 2024.
En résumé, la tendance générale montre une diminution des incidents déclarés, mais une nette amélioration dans la régularisation des paiements, signe d’une meilleure gestion et résilience du système bancaire.
2,5 millions de chèques impayés émis par des personnes physiques
En 2024, le nombre d’incidents de paiement non régularisés, selon l’article 313 de la loi 15-95 du code de commerce, s’est établi à près de 3,4 millions, enregistrant une baisse marginale de 0,14 % par rapport à 2023, qui avait connu une hausse. La majorité des impayés (73 %, soit 2,5 millions de cas) concerne des personnes physiques.
Le nombre d’interdits d’émission de chèques est passé de 701 000 à 677 000 personnes, avec une prédominance des particuliers (83 %).
En termes de montants, la majorité des incidents (82 %) porte sur des chèques compris entre 1 000 et 50 000 DH, dont 38 % entre 10 000 et 50 000 DH. Toutefois, les gros chèques supérieurs à 100 000 DH, bien qu’ils ne représentent que 6 % des incidents, concentrent 56 % de la valeur totale des impayés.
