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Evacuation du site de la COP30 au Brésil en raison d’un incendie

Un incendie s’est déclaré jeudi sur le site de la COP30 à Belém, sans faire de blessé. Il a toutefois mis à l’arrêt la conférence climatique de l’ONU au moment où le plus dur reste à faire pour rapprocher les positions entre pays d’ici la clôture vendredi soir.

Des flammes importantes sont apparues vers 14h00 (18h00 suisses) dans le secteur des pavillons nationaux. La fumée s’est répandue à l’intérieur et à l’extérieur du site, pour l’essentiel installé sous d’immenses tentes, déclenchant un mouvement de panique. Une partie du toit a brûlé dans ce secteur, sans qu’il soit possible dans l’immédiat de déterminer précisément où l’incendie avait commencé.

Cause inconnue

L’incendie a été « maîtrisé », a précisé quelques minutes après son déclenchement le ministre brésilien du Tourisme Celso Sabino à la télévision brésilienne, ajoutant que « les pompiers de l’Etat du Para sont sur place », et qu’il n’y a pas de blessés à déplorer.

Le site devait rester fermer jusqu’à 20h00 (00h00 suisses) au moins, a indiqué l’ONU Climat, faisant état de « dégâts limités ». La cause de l’incident reste inconnue.

Les dizaines de milliers de participants de la COP ont été évacués à l’extérieur, en attendant dans le calme et sous une pluie légère les instructions près du centre de conférences.

Retard dans les discussions

Alors que les difficiles négociations doivent s’achever vendredi soir, cet incendie fait planer de lourdes incertitudes.

« Cela va retarder le processus » alors que c’est le « moment crucial » où « l’on doit prendre des décisions », a dit à l’AFP Windyo Laksono, un délégué indonésien, à l’extérieur du site.

Jeudi matin, le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres s’est dit convaincu qu’un « compromis est possible » pour répondre aux besoins d’adaptation au changement climatique des pays en développement et au déclin des énergies fossiles.

Au coeur de ces discussions, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a remis mercredi à l’agenda la très sensible question de la sortie des énergies fossiles, prônant une « feuille de route » pour y parvenir en laissant chaque pays aller à son rythme.

Selon un négociateur qui a souhaité rester anonyme, la Chine, l’Inde, l’Arabie saoudite, le Nigeria et le Russie se sont opposés lors des consultations jeudi à une telle feuille de route.

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