
En tant que partenaire clé dans la nouvelle diplomatie fiscale nigériane, le Maroc occupe désormais une place centrale, à la croisée des intérêts énergétiques, financiers et réglementaires qui lient les deux économies.
Dans ce contexte, le Nigeria multiplie les négociations fiscales avec plusieurs pays partenaires : le Maroc, la Suisse, le Qatar, l’Inde ou encore la Tanzanie.
Les discussions entre Abuja et Rabat visent à :
- Éviter la double imposition pour les entreprises opérant dans les deux pays ;
- Encourager les investissements croisés, notamment dans les secteurs de l’énergie, des télécoms et des services financiers ;
- Renforcer l’échange d’informations fiscales, en conformité avec les standards internationaux ;
- Préparer la convergence réglementaire au sein de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
Le dialogue fiscal Nigeria–Maroc ne se limite pas aux aspects techniques.
Il s’inscrit dans un cadre plus large de coopération économique et géostratégique déjà solidement établi :
- Gazoduc Nigeria–Maroc : projet phare de 5 600 km reliant 13 pays africains, destiné à sécuriser l’approvisionnement énergétique du continent et de l’Europe.
- Investissements croisés : intensification des échanges dans l’industrie, les engrais, l’agroalimentaire et la logistique.
- Finance et fintechs : rapprochement entre les écosystèmes bancaires et technologiques des deux pays.
La mise en place d’un cadre fiscal bilatéral permettra de sécuriser ces investissements et d’offrir aux entreprises un environnement juridique clair et prévisible. Nigerian Tribune



