Rainbow Rare Earths s’intéresse au Maroc

La société britannique Rainbow Rare Earths Ltd, spécialisée dans la valorisation des terres rares issues du phosphogypse, a annoncé qu’elle évalue actuellement des partenariats stratégiques au Maroc, aux côtés de projets similaires en Arabie saoudite et au Canada.
Cet intérêt s’explique par le potentiel considérable du Maroc, premier exportateur mondial de phosphates, dont les sous-produits — le phosphogypse — renferment des éléments de terres rares critiques, essentiels aux technologies vertes (batteries, aimants, éoliennes).
La société développe déjà deux projets majeurs
La société Rainbow Rare Earths Ltd a annoncé que la finalisation de l’étude de faisabilité définitive (DFS) de son projet de terres rares Phalaborwa en Afrique du Sud est désormais prévue pour 2026, soit un report d’un an par rapport aux prévisions initiales. Ce délai doit permettre à l’entreprise de consolider les résultats des études techniques afin d’aboutir à un schéma de traitement plus robuste et plus rentable. Le lancement de la construction du site est désormais envisagé en 2027, parallèlement à la phase de recherche de financement et d’obtention des permis.
En parallèle, Rainbow développe le projet Uberaba au Brésil, en partenariat avec Mosaic Co, et indique vouloir accélérer l’évaluation économique du projet de récupération de terres rares à partir du phosphogypse, un sous-produit du phosphate.
Sur le plan financier, la société a réduit sa perte avant impôts à 3,2 millions USD au 30 juin 2024, contre 4,3 millions USD un an plus tôt, sans chiffre d’affaires enregistré sur les deux périodes. L’action Rainbow a reculé de près de 10 % à 17,12 pence à la Bourse de Londres après l’annonce du report.


