
À fin juin 2025, l’encours de la dette intérieure s’est établi à 778 milliards de dirhams, en hausse de 3 % par rapport à fin décembre 2024 (755 milliards de dirhams).
Cette progression s’explique principalement par le recours du Trésor au marché des adjudications, avec un flux net de 22,4 milliards de dirhams, résultant de 74,2 milliards de souscriptions et de 51,8 milliards de remboursements, selon le bulletin de statistiques des finances publiques à fin Juin 2025 publié par la Trésorerie Générale du Royaume.
À titre de comparaison, ce flux net s’élevait à 33,5 milliards de dirhams un an plus tôt, avec 88,1 milliards de souscriptions et 54,6 milliards de remboursements.
Sur la base des recettes encaissées et des dépenses émises, la situation des charges et ressources du Trésor dégage un déficit budgétaire de 24,8 MMDH à fin juin 2025 contre un déficit budgétaire de 20,4 MMDH un an auparavant.
Les dépenses d’investissement émises au titre du budget général se sont établies à 54,4 MMDH à fin juin 2025 contre 49,1 MMDH un an auparavant, en hausse de 10,9% ou +5,4 MMDH, suite à l’augmentation des dépenses des charges communes de 27,4% et à la diminution des dépenses des ministères de 3%.
A fin juin 2025, les émissions de dépenses au titre de la compensation ont été de 3,1 MMDH contre 4,6 MMDH un an auparavant, en diminution de 32% ou -1,5 MMDH.
Les recettes nettes réalisées au titre de la fiscalité domestique se sont établies à 120,3 MMDH à fin juin 2025 contre 98,4 MMDH à fin juin 2024, en hausse de 22,2%.