
Le 17ᵉ Sommet des affaires États-Unis–Afrique s’est ouvert ce lundi 23 juin 2025 à Luanda, en Angola, avec pour thème : «Les voies de la prospérité : une vision commune du partenariat entre les États-Unis et l’Afrique».
Environ 1 500 participants issus d’une quarantaine de pays, avec plus de 12 Présidents, des chefs de gouvernement, des ministres africains, de hauts fonctionnaires du gouvernement américain et des dirigeants d’entreprises américaines et africaines, sont attendus à ce sommet.
Le Maroc est représenté par Karim Zidane, ministre délégué chargé de l’Investissement, qui conduit une délégation de haut niveau, incluant l’AMDIE, l’ONHYM, l’ONCF, la CGEM, Marsa Maroc, MEDZ, ainsi que des représentants du secteur bancaire.
Au moment où l’Algérie est présente à travers son premier ministre.
Le Royaume y met en avant les réformes structurelles engagées pour améliorer son attractivité, notamment à travers la nouvelle Charte de l’Investissement. Il entend également promouvoir les opportunités offertes dans des secteurs stratégiques : énergies renouvelables, automobile, aéronautique, agro-industrie, technologies vertes.
Ce sommet intervient dans un contexte de repositionnement stratégique des États-Unis sur le continent africain, marqué par la doctrine « trade, not aid » — le commerce plutôt que l’aide — prônée par l’administration Trump. Récemment, à Abidjan, Troy Fitrell, secrétaire adjoint par intérim aux Affaires africaines, a dévoilé un plan ambitieux en six points visant à stimuler les échanges commerciaux et les investissements avec l’Afrique, dans un environnement de concurrence géopolitique accrue.
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