Erdogan face au baby crash

Avec seulement 1,51 enfant par femme, le pays est bien loin du seuil de renouvellement des générations fixé à 2,05
Avec une baisse de 1,48 enfant par femme en quelques années, la chute du taux de natalité en Turquie est spectaculaire. Après avoir présenté en janvier des mesures pour encourager les naissances, le président Recep Tayyip Erdogan est revenu à la charge vendredi dernier.
« C’est un désastre », a-t-il déploré. « Nous mettons en œuvre des politiques très importantes qui encourageront le mariage et la procréation, conformément à notre appel à avoir au moins trois enfants. »
En janvier dernier, le président Recep Tayyip Erdogan avait baptisé 2025 l' »année de la famille ». Face à des statistiques qui continuent de chuter, il déclare désormais une mobilisation des autorités pour une décennie de la famille.
« Nous ne tolérerons aucune idéologie qui déclare la guerre à la famille et aucune tyrannie qui nie la nature des êtres humains », a-t-il dit.
Le président Erdogan a enfin balayé l’argument économique d’un revers de main et a affirmé que la perte du pouvoir d’achat des Turcs n’avait pas d’impact sur la chute de la natalité dans son pays.
rts