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IDE: Le Maroc, 2ème choix des investisseurs en Afrique

Avec 96 projets enregistrés en 2024, le Maroc maintient sa position dans le top 10 des destinations clés du Moyen-Orient et de l’Afrique pour les projets (greenfield) d’investissement direct étranger (IDE) en 2024, marquant une progression de +1,1 % par rapport à l’année précédente, selon The fDi Report 2025.

Le Maroc a confirmé sa place stratégique en se positionnant comme deuxième destination en Afrique, juste derrière l’Afrique du Sud et sixième rang dans la zone Moyen-Orient et Afrique (MEA).

L’évolution annuelle est modeste (+1,1 %), mais témoigne d’une résilience économique et d’une confiance continue des investisseurs internationaux.

Le Royaume se distingue par :

  • Une stabilité politique et une gouvernance macroéconomique reconnue.
  • Des secteurs stratégiques solides : automobile, énergie, agro-industrie,…
  • Une politique volontariste de réforme et d’investissement dans l’infrastructure (logistique, ports, énergies renouvelables).

Avec près de 100 projets IDE en 2024, le Maroc conforte son rôle de hub régional, aussi bien pour les multinationales cherchant une base africaine que pour les investisseurs orientés vers l’Europe. Son positionnement solide, au croisement de deux continents, confirme une attractivité durable et un potentiel de croissance encore élevé.

Classement des destinations selon le dynamisme des projets

L’année 2024 a confirmé le dynamisme du Moyen-Orient et de l’Afrique (MEA) en matière d’investissement direct étranger (IDE), avec un total de 2 687 projets annoncés dans la région. Si les montants investis ont reculé, la distribution des projets reflète à la fois la continuité des grandes places régionales et l’émergence de nouvelles tendances.

Classement par nombre de projets d’IDE (2024)

RangPaysNombre de projetsÉvolution annuelle (%)
1Émirats Arabes Unis (EAU)1 325+2,3 %
2Arabie saoudite364+1,1 %
3Afrique du Sud149+2,8 %
4Égypte139+3,7 %
5Qatar122+40,2 %
6Maroc96+1,1 %
7Kenya66–18,5 %
8Nigeria47–23,0 %
9Oman39+5,4 %
10Bahreïn31+19,2 %

Classement par évolution du nombre de projets

RangPaysÉvolution (%)Nombre de projets
1Qatar+40,2 %122
2Bahreïn+19,2 %31
3Oman+5,4 %39
4Égypte+3,7 %139
5Afrique du Sud+2,8 %149
6EAU+2,3 %1 325
7Arabie saoudite+1,1 %364
8Maroc+1,1 %96
9Kenya–18,5 %66
10Nigeria–23,0 %47

IDE au Moyen-Orient et en Afrique en 2024 : stabilité régionale, percée du Qatar et résilience de l’Égypte

En 2024, la dynamique de l’investissement direct étranger (IDE) dans la région Moyen-Orient et Afrique (MEA) a révélé une relative stabilité du nombre de projets annoncés, malgré une baisse globale des montants investis. Dans ce contexte, plusieurs pays se démarquent tant par le volume que par la croissance des projets accueillis.

Les Émirats arabes unis en tête, mais le Qatar en pleine ascension

Avec 1 325 projets d’IDE recensés, les Émirats arabes unis (EAU) conservent leur position de première destination régionale. Leur progression reste modérée (+2,3 %), mais leur attractivité reste largement supérieure à celle de tout autre pays de la région.

Derrière ce leader incontesté, l’Arabie saoudite confirme également son rôle stratégique avec 364 projets, enregistrant une croissance stable de 1,1 %. Cependant, la surprise de l’année vient du Qatar, qui affiche une hausse spectaculaire de 40,2 %, avec 122 projets recensés. Cette percée s’explique notamment par les réformes économiques post-Coupe du Monde et par une stratégie d’ouverture accrue aux investisseurs étrangers.

L’Égypte : locomotive de l’Afrique en valeur d’investissement

Avec 139 projets annoncés en 2024 (+3,7 %), l’Égypte reste une destination phare du continent africain. Mais c’est surtout en termes de valeurs d’investissement que le pays s’impose : plus de 54,5 milliards de dollars ont été engagés, faisant de l’Égypte la première destination de la région MEA en capital investi. Parmi les projets phares figure le développement par ADQ (Émirats) d’une communauté urbaine à Ras El Hikma, pour un montant estimé à 24 milliards de dollars.

Le Maroc et l’Afrique du Sud maintiennent leur cap

Le Maroc affiche une performance modeste mais constante avec 96 projets d’IDE (+1,1 %). Le pays bénéficie d’un positionnement stratégique en Afrique du Nord et d’une politique industrielle volontariste qui séduit des secteurs variés, de l’automobile à l’énergie.

De son côté, l’Afrique du Sud, avec 149 projets (+2,8 %), conserve sa place de leader en Afrique subsaharienne. Elle reste un hub régional attractif malgré les incertitudes économiques et politiques internes.

Recul au Nigeria et au Kenya : signal d’alerte ?

À l’inverse, deux grandes économies africaines enregistrent des reculs notables : le Nigeria (-23 %) et le Kenya (-18,5 %). Ces baisses peuvent s’expliquer par des incertitudes politiques, des cadres réglementaires peu attractifs et une perception de risque plus élevée pour les investisseurs. (Avec IA)

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