Le groupe Stmicroelectronics souffre des tensions entre la France et l’Italie
Le groupe franco-italien Stmicroelectronics souffre des tensions entre Paris et Rome. Le journal « Les Echos » l’écrit, expliquant que le « développement ambitieux » de la centrale de Crolles, près de Grenoble, prend du retard. Selon certaines sources, GlobalFoundries – une société basée à New York parmi les cinq premières mondiales en termes de parts de marché des semi-conducteurs – pourrait se retirer de son partenariat avec Stmicroelectronics visant à agrandir le site de Crolles dans le cadre du projet rebaptisé Liberty.
Le développement de l’usine de Catane semble également être lent. « Les Echos » attribuent les causes des problèmes du groupe en France à la « lenteur des procédures bureaucratiques » et aux protestations locales, notamment des organisations environnementales, rapporté agenzianova. A ces facteurs s’ajoutent les problèmes entre la France et l’Italie, Rome ayant retiré son soutien au PDG Jean-Marc Chéry. « Depuis (le Premier ministre) Giorgia Meloni « Quand le président est au pouvoir, les Italiens sont obsédés par le nombre de nominations », a déclaré une source citée par le journal.
