L’administration Trump limoge plus de 1600 employés de l’USAID
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L’Agence américaine pour le développement international, USAID, démantelée par Donald Trump, a annoncé dimanche limoger environ 1600 employés aux États-Unis et placer la majorité de ses effectifs en congé administratif.
USAID débute la mise en place de la réduction de ses effectifs qui va affecter environ 1600 employés d’USAID aux États-Unis
, a indiqué l’agence sur son site Internet.
Tous les autres employés, à l’échelle mondiale, seront placés en congé administratif, à l’exception du personnel désigné responsable des fonctions de missions essentielles, de la direction centrale et/ou des programmes spécialement désignés
.
Le président américain Donald Trump a signé un décret le 20 janvier, jour de son retour à la Maison-Blanche, ordonnant un gel de l’aide étrangère des États-Unis pour 90 jours, le temps d’un réexamen complet.
L’USAID gère un budget de 42,8 milliards de dollars, qui à lui seul représente 42 % de l’aide humanitaire déboursée dans le monde.
Ce gel de l’aide a provoqué une onde de choc dans le monde, de nombreuses ONG dépendant des fonds américains.
La presse avait affirmé que les effectifs de l’USAID allaient être quasiment réduits à néant. Ils dépassaient les 10 000 avant le retour au pouvoir du milliardaire républicain.
L’USAID a par ailleurs déclaré qu’elle informerait dimanche le personnel désigné essentiel
qui devrait rester en poste, sans préciser leur nombre.
L’agence financera les coûts du rapatriement de son personnel déployé à l’étranger, assurant que les employés auront notamment accès aux ressources diplomatiques jusqu’à leur retour aux États-Unis.
Vendredi, un juge fédéral avait suspendu la décision de bloquer certaines mesures de l’administration Trump visant, selon des syndicats d’employés de l’USAID, à démanteler l’agence.
Des employés de la puissante agence d’aide humanitaire et au développement du gouvernement américain s’étaient récemment confiés à des journalistes sur leurs vies bouleversées.
Nous ne sommes pas traités comme des êtres humains
, s’émouvait l’une d’entre eux. AFP