La déclaration finale du 38ème Sommet africain, qui s’est achevé à Addis-Abeba, a appelé les pays membres de l’Union africaine à cesser toute forme de coopération avec l’occupation israélienne, et a exprimé son soutien à l’obtention par la Palestine d’une adhésion à part entière aux Nations Unies.
La déclaration finale a souligné le ferme soutien de l’Union africaine au droit du peuple palestinien à l’autodétermination et a appelé à la libération immédiate de tous les prisonniers dans les prisons d’occupation israéliennes et au retrait définitif des territoires occupés depuis 1967.
Le sommet africain a fermement condamné « l’agression barbare » de l’occupation israélienne sur la bande de Gaza, appelant la communauté internationale à intervenir d’urgence pour mettre un terme à la « catastrophe humanitaire à laquelle est confronté le peuple palestinien et à lever immédiatement le siège imposé à la bande ».
Les dirigeants africains participant au sommet ont accusé l’État d’occupation israélien de commettre un « génocide contre les Palestiniens » et ont appelé à ce qu’il soit tenu internationalement responsable de ses violations du droit international, notamment en ciblant les civils et les infrastructures.
Le sommet africain s’est déroulé sur deux jours, au cours desquels la présidence tournante de l’Union africaine a été transférée du président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani au président angolais João Lourenço. Il a également été marqué par l’élection du Djiboutien Mahmoud Ali Youssouf à la présidence de la Commission africaine, succédant au diplomate tchadien Moussa Faki Mahamat.
Le sommet a discuté de plusieurs questions et dossiers, notamment l’escalade des combats dans l’est de la République démocratique du Congo, la guerre en cours au Soudan, ainsi que l’agenda 2063 de l’Union africaine et la Zone de libre-échange continentale africaine. agences
