Le budget turc a enregistré un déficit de 139,26 milliards de livres turques (3,84 milliards de dollars) en janvier, selon les données officielles publiées lundi.
Ce chiffre est en baisse par rapport au déficit de 829,2 milliards de livres turques enregistré en décembre, selon le rapport du ministère des Finances et du Trésor.
Le mois dernier, les recettes budgétaires ont totalisé 917,1 milliards de livres turques, tandis que les dépenses ont atteint 1,1 billion de livres turques.
Hors paiements d’intérêts, le budget a affiché un excédent de 23,76 milliards de livres turques, a indiqué le ministère.
Les dépenses hors intérêts se sont élevées à 893,3 milliards de livres turques, les paiements d’intérêts atteignant 163 milliards de livres turques. Le rapport a montré que les recettes fiscales se sont élevées à 792,7 milliards de livres turques.
Le déficit budgétaire s’élevait à près de 2,11 billions de TL l’année dernière, en raison d’une forte inflation et d’une augmentation des dépenses liées aux élections et aux conséquences d’un tremblement de terre dévastateur.
Le déficit primaire s’élevait à 835,7 milliards de TL.
L’écart global a augmenté d’environ 50 % par rapport aux 1,4 billion de TL en 2023.
Bien que les données du produit intérieur brut pour l’ensemble de 2024 n’aient pas encore été publiées, les économistes estiment que le déficit budgétaire représentait environ 4,8 % du PIB.
La Turquie a maintenu un ratio d’environ 1 % de 2013 à 2016, soutenue par une faible dette publique, considérée comme un facteur crucial pour assurer la stabilité du marché.
Cependant, le déficit s’est progressivement creusé, atteignant 3,5 % du PIB en 2020 et terminant 2021 à 2,8 %. Il est passé sous la barre des 1 % en 2022, par rapport à l’objectif de 3,5 %. a rapporté dailysabah. En 2023, l’augmentation des dépenses, notamment celles liées aux conséquences des tremblements de terre dévastateurs qui ont frappé la région sud en février de cette année-là, a poussé le déficit à environ 5,4 % du PIB.
Le gouvernement prévoit une réduction à environ 3 % du PIB pour 2025, citant des baisses anticipées des dépenses liées aux tremblements de terre.
