La Russie a augmenté de 2,7 fois ses exportations de blé vers le Maroc entre juillet et décembre 2024.
Les livraisons aux pays africains ont augmenté à un rythme rapide. Ainsi, les expéditions vers le Kenya ont augmenté de 46% – jusqu’à 1 million 386 mille tonnes, vers le Maroc – de 2,7 fois, jusqu’à 1 million 187 mille tonnes, vers le Nigeria – de 3,6 fois, jusqu’à 1 million 072 mille tonnes. Les exportations vers l’Angola ont été multipliées par 3,3, vers la Tunisie par près de 1,8 fois et vers la Tanzanie par près de 1,6 fois.
Selon les données, au cours de la première moitié de la saison, le principal acheteur de blé a été l’Égypte, où 6 millions 348 mille tonnes ont été expédiées, soit 48,5% de plus qu’un an plus tôt. Le Bangladesh arrive en deuxième position. Les expéditions vers ce pays correspondent au niveau de la première moitié de la saison dernière – 2 millions 652 mille tonnes. Elle est suivie par l’Algérie, où 2 millions 231 mille tonnes ont été expédiées, soit 2,6% de plus que l’année précédente. Les expéditions de blé vers la Turquie ont diminué de 47,5% pour atteindre 2 millions 137 mille tonnes. Le top 5 est complété par Israël, où 1 million 454 mille tonnes ont été expédiées, soit 16,8 % de plus qu’au cours de la première moitié de la saison dernière.
En outre, près de 1,1 million de tonnes ont été exportées vers l’Arabie saoudite (6% de plus), 624 000 tonnes ont été expédiées vers le Sri Lanka, il y a un an, il n’y avait aucune expédition vers ce pays.
Dans le même temps, les flux d’exportation vers les pays d’Amérique latine ont diminué : vers le Mexique – de 27 %, vers le Brésil – de 41 %.
Au total, le blé a été expédié vers 56 pays, contre 72 il y a un an. Le nombre d’entreprises exportatrices est tombé à 120 contre 206 au cours du premier semestre de la saison dernière. Comme l’a précisé Tiourina, 15 entreprises leaders ont représenté 81% du volume total des exportations de blé.
Au cours du premier semestre de l’année agricole en cours (juillet-décembre 2024), la Fédération de Russie a expédié 34 millions 257 mille tonnes de céréales et de légumineuses de base pour l’exportation, soit 5,4 % de moins qu’au premier semestre de l’année précédente. saison précédente (36 millions 209 mille tonnes), selon le suivi de l’Union russe des céréales. Comme l’a déclaré à Interfax Elena Tyurina, directrice du département analytique du syndicat, les expéditions de blé ont augmenté de 0,7%, à 30 millions de tonnes, les expéditions d’orge ont chuté de 27%, à 2,9 millions de tonnes, et les expéditions de maïs ont chuté de 46%, à 1 million de tonnes. mille tonnes. « Si l’on part de l’évaluation du potentiel annuel d’exportation de céréales de 56 millions de tonnes, dont 46 millions de tonnes de blé, alors, selon les données du 1er janvier, 61 % du potentiel d’exportation de céréales et 65 % du blé ont été expédiés . Ainsi, selon l’évaluation de l’Union, le potentiel d’exportation pour la deuxième moitié de la saison est de 21,7 millions de tonnes de céréales, dont 16 millions de tonnes de blé », a déclaré Tiourina.
Selon elle, les céréales et les légumineuses ont été expédiées via 65 ports entre juillet et décembre. Les ports les plus importants étaient traditionnellement ceux de Novorossiisk, qui ont expédié 12 millions 154 mille tonnes, soit 8% de plus que l’année précédente. Viennent ensuite les transbordements offshore – 8 millions 834 milliers de tonnes (6,3 % de moins). Rostov-sur-le-Don occupe la troisième place. Les expéditions en provenance de son port ont augmenté de 6% et se sont élevées à 5 millions 175 mille tonnes. Le port de Taman a augmenté de 15%, à 2 millions 720 mille tonnes, et celui de Kaliningrad de 40%, à 233 mille tonnes. Les autres principaux ports d’expédition ont diminué : Azov – de 45,8 %, Astrakhan – de 32 %, Tuapse – de 18 %, Yeisk – de 17 %.
En parlant de la situation des prix sur le marché, Tyurina a rapporté qu’au cours de la première moitié de la saison, les prix du blé français ont augmenté de 4,6%, à 248 dollars la tonne, et du blé américain de 5,4%, à 236 dollars.
Le prix du blé russe (4e catégorie, FOB Novorossiysk) a augmenté de 3,4 %, soit 244 dollars la tonne. « Autrement dit, les prix du blé russe ont augmenté plus lentement », a-t-elle noté. La décote du prix du blé européen n’a pas changé de manière significative : au 1er juillet 2024, elle était de 1 $ la tonne, au 1er janvier 2025 de 4 $. « Cependant, au cours de cette période, les chiffres étaient également nettement plus élevés. Par exemple, en août – 27 dollars la tonne, à la fin de septembre – 29 dollars, en novembre – 21 dollars, début décembre – 16 dollars », a déclaré l’expert.
Selon elle, les prix à la production ont augmenté au cours de cette période de 5,3%, jusqu’à 15 445 roubles la tonne (blé de 4e classe, avec TVA). Mais en dollars, le prix a chuté de 11 %, à 152 dollars la tonne.
« Cela indique que les tendances négatives conduisant à une diminution de la rentabilité de la production persistent et que les producteurs commencent à rechercher des cultures alternatives ou à réduire les coûts », a conclu Tyurina.
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