Une première depuis ces dernières années, les profits sortants au titre des investissements étrangers au Maroc ont marqué une hausse remarquable. En effet, les revenus sortants des investissements étrangers ont culminé à 28,6 milliards de dirhams à fin septembre 2024, contre 23,4 milliards un an auparavant, selon les derniers résultats des échanges extérieurs publiés par l’Office des changes.
Cette accélération des flux financiers (dividendes, Intérêts, bénéfices réinvestis à l’étranger…) quittant notre pays pour rémunérer les investisseurs étrangers peut être un indicateur de santé économique mais elle peut aussi aviser sur le comportement des investisseurs bénéficiaires à rapatrier leurs gains.
Sans parler la de pression accrue sur la balance des paiements, dans la mesure où cela peut contribuer à détériorer la position extérieure nette du pays. Ainsi, le déficit du compte des revenus primaires s’est aggravé davantage pour s’élever à 21,7 milliards au lieu de 16,3 milliards un an plus tôt.
Bien que les revenus sortants soient une conséquence normale des investissements étrangers, un excès peut poser des défis économiques, nécessitant une gestion prudente et des politiques de diversification. Les économistes parlent de développer les investissements locaux et encourager la rétention de profits.
A suivre!