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Le Maroc fait appel à son accord de pêche avec la Russie après l’arrêt « injustifiable » de la CJUE

Le gouvernement du Maroc a rappelé après l’arrêt « injustifiable » de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) sur les accords de pêche et commerciaux qu’il s’employait à « diversifier » ses alliances internationales. , ce qui a permis par exemple une prolongation récente d’un pacte de pêche signé avec la Russie et à l’avenir « prometteur », selon Rabat.

Cet accord avec la Russie « couvre les provinces du sud », selon des sources diplomatiques marocaines qui insistent sur la « marocanité » du Sahara occidental et sur la « dynamique de soutien international » au plan d’autonomie présenté en 2007 par le roi Mohamed VI.

L’accord entre les gouvernements de la Fédération de Russie et du Maroc sur la coopération dans le domaine de la pêche maritime, qui expire en octobre, sera temporairement prolongé jusqu’au 31 décembre 2024.

Début octobre, le ministère russe des Affaires étrangères et l’ambassade du Maroc à Moscou ont échangé des notes pertinentes, qui sont publiées sur le portail officiel d’informations juridiques. Ils prévoient la prolongation jusqu’au 31 décembre 2024 de l’application temporaire de l’accord entre les gouvernements de la Fédération de Russie et du Maroc sur la coopération dans le domaine de la pêche maritime, signé le 14 septembre 2020 à Moscou et Rabat, rapporte la presse russe.

Le contrat est valable 4 ans à compter de la date de signature. Conformément à celui-ci, le quota russe de pêche dans la zone économique atlantique du Maroc est de 140 000 tonnes par an. Par rapport à l’accord de 2019, le montant des quotas n’a pas changé. La structure des captures par groupes d’espèces de poissons a également été préservée : sardine, sardinelle – 23 %, maquereau, chinchard, anchois – 75 %, prises accessoires – 2 %.

La redevance pour les droits d’accès à la zone marocaine s’élève à 7 millions de dollars par an. De plus, les bateaux de pêche qui pêchent dans cette zone sont tenus de payer une licence de pêche et une redevance annuelle de 17,5% de la valeur totale des produits de la pêche produits. L’accord oblige également les armateurs russes à employer des pêcheurs marocains, soit au moins 16 personnes par navire.

En octobre-novembre 2018, dans le cadre d’un programme scientifique conjoint de la branche atlantique russe de l’Institution budgétaire de l’État fédéral « VNIRO » (AtlantNIRO) et de l’Institut national marocain de recherche halieutique (NIRI), le navire de recherche russe « Atlantis » a mené une étude des stocks d’espèces de petits poissons pélagiques dans la zone marocaine.

Après cela, le quota de pêche russe pour 2019 a été augmenté à 140 000 tonnes, soit 10 500 tonnes de plus qu’en 2018. Le Maroc fait également partie des pays couverts par l’expédition de recherche russe visant à étudier les réserves de ressources biologiques aquatiques dans les zones économiques exclusives des pays africains (Grande expédition africaine 2024-2026).

Il a été lancé en août 2024 et couvrira les eaux de 19 pays de la côte ouest-africaine, du Maroc à l’Angola et à l’ouest de l’océan Indien, au large des côtes de l’Érythrée, d’Oman, du Mozambique, de Madagascar et de Maurice, selon finmarket. L’expédition est réalisée conformément à l’arrêté du gouvernement russe du 19 juin 2024. Le président russe Vladimir Poutine a donné l’ordre d’organiser une telle expédition à la suite des résultats du forum Russie-Afrique tenu en 2023.

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