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Startups-MENA: Le Maroc parmi les mauvais élèves!

Le mois de septembre 2024 a marqué une période de vaches maigres pour les startups marocaines. En effet, seulement 3 d’entre elles ont pu levé 2,97 millions de dollars.

L’Arabie saoudite mène la course, attirant 165,34 millions de dollars de financement, levés par 13 startups, soit plus de la moitié du capital total (328,3 millions de dollars ) levé par 60 startups de la région MENA. auprès de 36 investisseurs, selon le rapport Rasmal.

Le rapport a également souligné que les Émirats arabes unis étaient un acteur majeur de l’écosystème des startups de la région, apportant 114,32 millions de dollars de financement total levés par 28 startups.

Les autres pays de la région MENA ont vu leurs financements diminuer sensiblement en septembre, l’Égypte ayant obtenu 25,09 millions de dollars, Bahreïn 16,2 millions de dollars et Oman 3,31 millions de dollars. Le Maroc, le Koweït et l’Irak complètent la liste avec des montants bien plus modestes, ce qui met en évidence la répartition inégale des capitaux d’investissement dans la région.

Le Maroc a levé 2,97 millions de dollars, le Koweït 1 million de dollars et l’Irak 0,13 million de dollars, ce qui indique que même s’il existe une certaine activité dans ces pays, ils sont à la traîne par rapport aux principaux acteurs.

Lire également: Startups marocaines : Un mois d’août à sec!

La répartition des financements est révélatrice de la concentration croissante des capitaux dans quelques pays clés. L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis continuent de mener le peloton, portés par des politiques gouvernementales favorables, des infrastructures solides et un appétit croissant pour le risque chez les investisseurs.

Le rapport Rasmal a fourni une répartition détaillée des secteurs qui ont reçu le plus de financement, la FinTech émergeant comme un leader incontesté. Au total, 134,84 millions de dollars ont été investis dans des startups de technologie financière, ce qui reflète l’adoption rapide des solutions et services financiers numériques dans la région. La technologie logistique (LogTech) a également suscité un intérêt considérable, car l’essor du commerce électronique continue de stimuler la demande de solutions de chaîne d’approvisionnement plus efficaces et axées sur la technologie.

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