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La startup belge TES compte s’investir au Maroc

TES, une start-up mondiale spécialisée en énergie verte,  compte s’investir au Maroc pour faire du gaz renouvelable. Un premier essai devrait avoir lieu dans le désert marocain.

Financée par d’anciens dirigeants du secteur de l’énergie, TES va pouvoir concrétiser ses hubs d’énergie renouvelable et lancer son premier projet, sans doute au Maroc pour 2025, avant de le dupliquer ensuite dans cinq ou six autres endroits du globe, rapporte la presse belge.

Et pourquoi au Maroc et pas au Groenland ? « Parce que le projet est plus rapidement réalisable en installant des panneaux solaires au Maroc que des éoliennes… pour maximiser la rentabilité de notre projet au Groenland », est-il souligné.  

La solution aux problèmes de l’Europe viendra peut-être d’un Italien formé au Royaume-Uni, qui dirige actuellement une entreprise dont le siège est en Belgique mais qui réalise la majorité de ses activités en Allemagne… A la tête de TES, Marco Alvera est persuadé qu’il a entre les mains le « facteur X » qui assurera à la fois la sécurité énergétique de l’Europe, la création de milliers d’emplois et la décarbonation de l’industrie.

TES (pour Tree Energy Solutions) a mis au point un procédé pour fabriquer du méthane de synthèse (CH4) à partir d’hydrogène (H2) renouvelable et de dioxyde de carbone (CO2). Dans la vision de son patron, l’hydrogène sera produit par électrolyse dans des pays disposant d’énergie éolienne ou solaire bon marché , comme le Moyen-Orient, l’Afrique ou l’Amérique du Sud, puis combiné à du carbone récupéré auprès d’industriels, liquéfié et enfin expédié vers les principaux lieux de consommation, en premier lieu l’Europe. Un cercle vertueux qui doit néanmoins affronter de nombreux défis. (Avec les echos.fr)

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