Parmi les pays où des véhicules canadiens volés ont été interceptés, il y a le Ghana, le Nigeria, le Congo, la Belgique, le Maroc, Malte, l’Italie ou encore les Émirats arabes unis.
« De plus en plus de réseaux se mettent sur ce segment, car il est très rentable et peu risqué », explique Brian Gast, un ancien enquêteur de la PPO et vice-président des services d’enquêtes d’Association Équité.
Les vols de voiture sont en explosion au Canada. À Toronto seulement, il y en a eu environ 9500 en 2022 selon le Service de police de Toronto. Au Québec, la hausse du nombre de vols est de 50 % pour la même année, selon Association Équité, un jeune organisme de lutte contre le vol de véhicule et de défense des usagers.
Une fois les véhicules volés expédiés à l’étranger, il est beaucoup plus difficile de les récupérer, même si plusieurs enquêtes internationales ont abouti ces dernières années.
Pour l’enquêteur, cela révèle que les réseaux privilégient les ports accessibles par l’Atlantique « là où leurs marchés sont le plus développés ». « Ces ventes peuvent ensuite financer d’autres activités comme le terrorisme », s’inquiète-t-il.
« On commence à voir des véhicules de l’Ouest qui sont envoyés vers les ports de l’Est », poursuit Brian Gast.
En revanche, l’Amérique du Sud, l’Asie ou l’Océanie ne font pas partie de ces destinations. ( Radio Canada)
