Coup de théâtre sur la gestion de l’espace aérien saharien. Le gouvernement espagnol a décidé de revenir sur sa position et arrêter le transfert au Maroc de la gestion de l’espace aérien saharien qu’il contrôle désormais depuis les îles Canaries, rapporte le site d’information espagnol elconfidencialdigital.
Pendant des décennies, l’espace aérien du Sahara a été géré depuis les îles Canaries, comme l’a établi l’Organisation de l’aviation civile internationale des Nations Unies. La gestion est assurée par ENAIRE, entreprise publique rattachée au Ministère des Transports. Et il est contrôlé de facto par l’Espagne, en raison du statut d’État exercé par le protectorat sur le territoire.
Dans le cadre des nouvelles relations de Sánchez avec le Maroc, la Moncloa a reconnu il y a quelques mois avoir entamé des pourparlers avec Rabat pour le transfert de la gestion de l’espace aérien au Sahara Occidental et une coordination entre les deux parties dans le but d’atteindre une plus grande sécurité dans les connexions et la coopération technique. .
Arrêter la gestion de l’espace aérien
Désormais, des sources diplomatiques confirment à Confidencial Digital que le gouvernement a décidé d’arrêter, en raison de l’avance électorale et de la fin anticipée de la législature, le transfert au Maroc de la gestion de l’espace aérien saharien que l’Espagne contrôle désormais depuis les îles Canaries.
La décision a déjà été transférée au Maroc et le changement de position de Moncloa a provoqué une pression accrue de Rabat sur Sebta et Melilla.
