Devinez ce secteur d’activité devenu aujourd’hui très porteur au Maroc et qui pourrait faire de vous des millionnaires demain. Il s’agit bel et bien du secteur de la santé. A l’origine de cette information, l’Association marocaine des investisseurs en capital (AMIC) qui le souligne dans son rapport d’activité pour l’année 2022. En effet, le secteur de la santé affiche le taux de rendement interne (TRI) brut le plus élevé du marché en cumul à fin 2022, soit 27%, loin avant ses concurrents que sont les Services (18%) et la Construction BTP (14%).
La forte croissance observée ces dernières années a procuré au secteur de la santé la meilleure profitabilité du marché, en termes de performance des désinvestissements (produits de cession). Devenant, ainsi, le seul secteur à dépasser le niveau minimum de TRI à l’échelle internationale, soit 25%, sachant que pour une majorité de capital-investisseurs, le TRI minimum requis se situe dans une fourchette de 25% à 50%.
Selon les spécialistes, cette performance de rentabilité est à attribuer à l’apport de capital pour les entreprises en phase de Développement / Transmission. L’attractivité du secteur de la santé nous renseigne aussi sur le retour remarquable de confiance des investisseurs marocains dans la sphère du capital-risque. « Après une forte baisse de la part des investisseurs marocains entre la première et la troisième génération de fonds (de 73 % entre 2000 et 2005 à 34 % entre 2012 et 2016), une hausse marquée des investisseurs marocains a été enregistrée ces dernières années (46 % entre 2017 et 2022). En cumul, les capitaux étrangers représentent 54 % des levées de fonds réalisées », peut-on lire.
L’introduction du capital-investissement dans la Santé a changé fondamentalement la structure, le positionnement et le profil de rentabilité des entreprises opérant dans le secteur.
L’investissement dans ce secteur stratégique est promis à de beaux jours suivant l’évolution de l’environnement concurrentiel et du comportement des clients.
Le marché de la santé connait une révolution ces dernières années et continue d’évoluer, et de plus en plus vite, d’autant plus que c’est le roi Mohammed VI qui prend en main le projet de généralisation de la protection sociale.
A rappeler enfin que l’exécutif table aujourd’hui sur les facultés de l’enseignement supérieur lié aux professions médicales, pour augmenter le nombre du personnel de santé à l’horizon 2030, afin de tripler l’effectif actuel.
Le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, a annoncé la volonté de l’Etat de recourir à des médecins et infirmiers étrangers pour remédier à la pénurie dont souffre le secteur. Publiée en juillet 2021 au Bulletin officiel, la loi n°33-21 modifiant et complétant la loi n°131-13 relative à l’exercice de la médecine vise à faciliter l’accès des médecins étrangers, mais aussi des médecins marocains résidant à l’étranger, à la profession au Maroc.
