A fin avril 2023, les recettes au titre de la taxe aérienne pour la solidarité et la promotion touristique ont été de 375 millions de dirhams (MDH) contre 90 MDH un an auparavant, soit une augmentation de 316,7% (ou 285 MDH).
Ces revenus sont encaissés suite à la hausse des arrivées touristiques. En effet, près de quatre millions de touristes ont visité le Maroc au cours des quatre premiers mois de l’année 2023, en hausse de 13% par rapport à 2019, a indiqué, lundi à Rabat, la ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie Sociale et Solidaire, Fatim-Zahra Ammor. Et de souligner que 70% de touristes sont en provenance du marché européen. S’agissant des destinations les plus sollicitées, 60% des touristes manifestent une préférence pour les villes de Marrakech et Agadir.
Pour rappel, la taxe aérienne pour la solidarité et la promotion touristique est entrée en vigueur il y a 9 ans, plus exactement le 1er Avril 2014. Elle est applicable à tout billet émis au départ du Maroc à raison de 100 DH pour chaque billet de classe économique et de 400 DH pour les classes Affaires et Business.
Cette taxe parafiscale a fait l’objet d’une évaluation au titre du rapport sur les entreprises et établissements publiques (EEP) accompagnant le PLF 2023, suggérant, ainsi, sa suppression dans le cadre du déploiement des recommandations du NMD en matière de rationalisation. Finalement, cet avis a été rejeté. Et depuis le 1er janvier 2022, le Code général des impôts (CGI) marocain a marqué l’intégration d’une nouvelle imposition : la taxe aérienne pour la solidarité et la promotion touristique.
Les recettes au titre de cette taxe est partagée à 50/50 entre l’Office national marocain du tourisme (ONMT) et le Fonds de solidarité.
