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Espagne: Le retard des saisonnières marocaines

Le secrétaire général de l’Association agraire des jeunes agriculteurs (Asaja) –Huelva en Espagne, Félix Sanz, a déclaré que l’arrivée des femmes saisonnières marocaines accuse un retard en raison d’un problème bureaucratique entre les deux pays. « Nous devons dire que l’arrivée des travailleuses du Maroc a été considérablement retardée en raison de problèmes bureaucratiques que les administrations des deux pays doivent résoudre au plus vite, d’autant plus que les températures élevées de ces derniers jours vont accélérer la production, et la participation de ces travailleuses est nécessaire. Elles devaient toutes être arrivées avant le 22 mars », a-t-il souligné, rapporte la presse locale.

Dans ce cadre, Asaja-Huelva a procédé cette année à l’embauche de quelque 5 000 travailleurs à la source pour ses entreprises associées au Maroc, au Honduras et en Équateur, « ces deux derniers pays dans le cadre du programme pilote lancé l’an dernier par le gouvernement ». De plus, cette année, il a été possible de sélectionner de nouveaux travailleurs tant au Maroc qu’au Honduras, « après plusieurs années sans pouvoir le faire en raison de la pandémie ».

En revanche, en termes d’embauche à la source, Sanz a souligné que c’est « important pour le secteur », même si « en réalité, cela ne représente même pas 10 % du nombre total de travailleurs de la campagne des fruits rouges ».

Le secrétaire général d’Asaja-Huelva, Félix Sanz, a assuré que la campagne de fraises et de fruits rouges de cette année est « l’une des plus compliquées » pour « de nombreuses raisons », dont « les problèmes d’eau et de produits phytosanitaires ».

« L’interdiction des traitements nématicides et fongicides en phase de préparation ou de replantation, sans alternatives de la part de l’administration, est une démarche désastreuse pour nos cultures. Nous devons tenir compte du climat et des conditions dans lesquelles nous nous trouvons, qui favorisent la prolifération d’espèces qui s’attaquent aux fraisiers », a-t-il détaillé.

A cet égard, il a fait remarquer que son élimination entraîne « une baisse considérable de la production et constitue l’un des gros problèmes de cette campagne », qui, de plus, « nous désavantage par rapport aux autres pays producteurs».

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