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Bourse d’Alger:Un marché pour le financement des start-up en gestation

La Bourse d’Alger s’apprête à créer un marché d’échange d’actions et de financement de start-up conformément à la nouvelle politique économique du pays visant à soutenir l’implantation et le développement de telles entreprises, a annoncé mercredi d’Oran le Directeur général de cette institution Yazid Benmouhoub.

Animant le premier numéro du Forum « Oran Economie », espace lancé par le Conseil de coopération et de suivi en recherche et développement économique relevant du CRASC d’Oran, Benmouhoub a souligné que la Bourse d’Alger prépare un projet de création en son sein d’un marché qui s’intéressera au financement des entreprises émergentes. Ce marché s’ajoutera aux deux autres déjà existants dans cette institution destinés à financer les grandes entreprises et les petites et moyennes entreprises.

M.Benmouhoub a relevé que la Bourse d’Alger entend bénéficier du nouvel environnement économique en Algérie grâce aux réformes profondes entreprises par les hautes autorités du pays qui se sont engagées à développer des outils de financement hors du cadre bancaire pour profiter des capacités disponibles sur le marché et encourager les entreprises, notamment émergentes, à s’implanter sur les marchés intérieurs et extérieurs. « Il s’agira également de diversifier les services boursiers et permettre un plus grand nombre d’entreprises d’y accéder », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, le même responsable a annoncé que la Bourse d’Alger a élaboré un projet pour développer des instruments de financement (obligations) compatibles avec la chariâa islamique à travers la Bourse. « Ce projet est actuellement au stade de l’étude par les instances compétentes avant d’en statuer ».

Le directeur général de la Bourse d’Alger a également fait part de la disponibilité de son administration boursière à accompagner et soutenir les entreprises nationales désirant obtenir un financement pour leurs activités à travers la bourse, « ce qui leur permet d’élargir leurs investissements et de bénéficier des incitations accordées par l’Etat, lors du passage en bourse, comme la réduction ou l’exonération de certains impôts, selon le cas ».

Lors du Forum, Yazid Benmouhoub a présenté un exposé sur les services offerts par la Bourse d’Alger aux entreprises ou organismes nationaux sollicitant des financements pour s’implanter ou développer leurs activités, ou aux organismes et personnes disposant d’excédents financiers et souhaitant les employer.

D’autre part, il a salué la nouvelle loi sur les investissements qui vise à créer un climat d’investissement attractif, ainsi que le projet de loi de finances de l’exercice 2023, assorti de plusieurs mesures encourageant l’investissement productif et la création de richesses.

1er Congrès africain des start-up

L’Algérie abritera le 1er Congrès africain des start-up du 5 au 7 décembre, a indiqué, mercredi, un communiqué du ministère de l’Economie de la connaissance, des start-up et des micro-entreprises. Organisé par le ministère au Centre international des conférences (CIC) « Abdellatif Rahal », le 1e Congrès africain des start-up verra la participation de ministres africains, de représentants d’instances internationales et continentales concernées par le développement des start-up et l’innovation, ainsi que des experts et des acteurs dans l’écosystème africain, ajoute le communiqué.

Première du genre, cette manifestation tend à « unifier les efforts gouvernementaux visant à renforcer le rôle des start-up en Afrique et à consacrer leur contribution au développement économique, à travers l’échange d’expertises entre pays autour des politiques générales élaborés à cet effet, ou en facilitant le déploiement des start-up pour favoriser l’accès aux sources de financement régionaux et investir davantage dans l’espace africain ».

Il est prévu aussi l’organisation d’une exposition des start-up des différents pays africains, et des assises thématiques animées par des experts internationaux autour de plusieurs questions relatives aux problèmes rencontrés par les jeunes africains innovateurs et les moyens du continent dans le domaine numérique et l’avenir des affaires en Afrique, conclut le document.

APS

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