La Bourse de Casablanca remonte sur un volume minimal

La Bourse de Casablanca a terminé la séance du lundi 24 novembre 2025 sur un regain de dynamique, porté par un mouvement acheteur ciblant principalement les grandes capitalisations. L’indice MASI s’est apprécié de 0,73 % à 18 337,56 points, confirmant un rebond technique après plusieurs séances volatiles. Le MASI 20, baromètre des blue chips, a surperformé le marché avec une hausse de 1,00 %, signe d’un retour de flux sur les valeurs à forte pondération, souvent privilégiées dans les phases de stabilisation.
L’indice MASI ESG a progressé de 0,43 %, à 1 241,93 points, une évolution plus modérée qui traduit une rotation sectorielle vers les segments défensifs et les valeurs à faible bêta. Le MASI Mid and Small Cap, également en hausse de 0,43 %, reste moins volatile mais continue de montrer une demande sélective sur certaines valeurs moyennes, malgré un contexte global moins porteur.
Sur un horizon mensuel, le marché reste marqué par une consolidation profonde : les indices affichent des replis compris entre –6,40 % et –7,53 %, conséquence d’un resserrement de la liquidité, d’un contexte géopolitique incertain et d’arbitrages des investisseurs avant la clôture annuelle. Cette correction n’efface toutefois pas les performances cumulées depuis janvier : le MASI avance encore de 24,13 %, le MASI 20 de 25,11 %, confirmant une tendance haussière structurelle portée par les financières, les télécoms et quelques valeurs industrielles.
La capitalisation boursière atteint 969,65 milliards de dirhams, soutenue par la progression intraday des valeurs majeures. Les échanges de la séance ont totalisé 193,2 millions de dirhams, un volume intermédiaire qui reflète un marché actif mais sans prise de position massive, typique des phases de repositionnement.
En résumé, la séance du jour s’inscrit dans un mouvement de stabilisation après un mois de pression baissière. Le comportement des indices phares suggère un retour progressif de la confiance, mais les investisseurs demeurent prudents en raison du manque de catalyseurs macroéconomiques immédiats.



