Le Maroc confirme une nouvelle fois sa position de leader climatique. Dans l’édition 2026 de l’Indice de Performance en matière de Changement Climatique (CCPI), le Royaume se hisse à la 6ᵉ place mondiale, juste derrière le Danemark et le Royaume-Uni. Un classement d’autant plus remarquable que les trois premiers rangs restent vacants, faute de pays ayant atteint une performance jugée « très élevée ».
Cette distinction confirme la trajectoire ascendante du Maroc dans les évaluations internationales du climat, portée par une stratégie énergétique structurée autour des énergies renouvelables, de la réduction des émissions et d’investissements massifs dans les infrastructures vertes.
Alors que des économies majeures reculent dans le classement — l’Inde chute de 13 places, la Chine, les États-Unis, la Russie et l’Arabie saoudite se retrouvent parmi les derniers — le Maroc s’impose comme un modèle dans la région MENA et au-delà.
Le CCPI, publié par Germanwatch, le NewClimate Institute et le Climate Action Network, analyse 63 pays et l’UE représentant plus de 90 % des émissions mondiales. Les performances sont évaluées selon quatre critères : émissions de GES, énergie renouvelable, consommation énergétique et politique climatique.
La dynamique marocaine s’inscrit dans une stratégie long terme, avec un objectif clair : faire des énergies renouvelables la colonne vertébrale du système énergétique national et réduire progressivement la dépendance aux énergies fossiles.
En consolidant sa place dans le top 10 mondial, le Maroc continue d’affirmer son rôle de pionnier climatique et de partenaire incontournable dans les négociations internationales sur le climat.
