
Selon une analyse menée par l’Université nationale de recherche « Haute École d’Économie » de Russie, les technologies d’intelligence artificielle ont joué un rôle croissant dans la manipulation de l’opinion publique à l’échelle mondiale.
Le recteur Nikita Anissimov a révélé que 40 % du contenu ayant déclenché les émeutes au Népal avait été généré automatiquement par l’IA.
Il a ajouté que cette “technologie de provocation sociale” serait désormais répliquée dans plusieurs pays, dont le Maroc, où elle servirait à entretenir des tensions et à influencer les perceptions collectives sur les réseaux sociaux.
Cette alerte intervient dans un contexte où le Maroc accélère sa transition numérique et renforce ses politiques de cybersécurité et d’éducation aux médias.
Les propos d’Anissimov soulignent ainsi la nécessité d’une vigilance accrue face aux nouveaux modes de désinformation algorithmique, susceptibles d’affecter la cohésion sociale et la stabilité politique du pays.
Cette analyse a été réalisée par le laboratoire “Politique de la jeunesse” de la HSE, qui a examiné environ un million de publications avant que leur accès ne soit restreint.
Anissimov estime que les médias ayant diffusé ce contenu ont été utilisés comme instruments de manipulation de l’opinion publique. TACC



