Le port de la baie de Cadix a accueilli la première escale du service régulier de conteneurs DEX (Dolphin-Express Service), opéré par la compagnie TAILWIND Shipping Lines, rétablissant ainsi la connexion directe du port andalou avec le Maroc, via le port de Casablanca.
L’opération a débuté avec l’escale du navire PANDA 004, accueilli par l’Autorité portuaire de la baie de Cadix lors d’une cérémonie commémorative.
Ce nouveau service constitue une étape importante dans la relance du trafic maritime entre l’Andalousie et l’Afrique du Nord, après une période sans liaison directe avec les ports marocains.
La ligne DEX assure une rotation intégrée comprenant des escales à Moerdijk (Pays-Bas), Anvers (Belgique), Setúbal (Portugal), Cadix, Casablanca (Maroc), Barcelone, et à partir de cette dernière, des connexions vers des ports asiatiques, élargissant ainsi les opportunités de commerce extérieur depuis le sud de la péninsule Ibérique.
Outre le PANDA 004, deux autres navires – les PANDA 003 et PANDA 005 – viendront compléter la flotte, garantissant une fréquence régulière du service.
À Cadix, la société Bernardino Abad S.L. agira en tant qu’agent consignataire de TAILWIND Shipping Lines, représentant Martico S.L., opérateur logistique lié à la compagnie maritime.
La reprise de cette liaison maritime avec le Maroc renforce la position du port de Cadix comme plateforme logistique stratégique dans le trafic international de marchandises.
La nouvelle route offre une alternative efficace pour les exportations et importations entre l’Andalousie et l’Afrique du Nord, susceptible de stimuler le volume de fret et d’ouvrir de nouvelles opportunités logistiques pour les opérateurs régionaux.
Avec cette connexion, le port de Cadix s’intègre dans un réseau intercontinental combinant le trafic intra-européen et les liaisons asiatiques via la Méditerranée occidentale.
Ce service DEX s’inscrit dans la stratégie d’expansion et de diversification menée par l’Autorité portuaire de la baie de Cadix, visant à consolider les lignes régulières et à accroître la connectivité internationale de l’enclave. El Estrecho Digital –
