
Un rapport de l’Université Johns Hopkins indique qu’après l’Indonésie, le Maroc occupe la deuxième place en matière d’investissements étrangers engagés par des entreprises chinoises dans le secteur des technologies vertes, avec plus de 18 milliards de dollars.
Selon le rapport intitulé « Le Bond Vert de la Chine : l’Expansion Rapide des Investissements Chinois dans la Fabrication de Technologies Propres », la Chine, leader mondial des technologies vertes, cherche à sécuriser l’approvisionnement en matières premières stratégiques face à la croissance de la demande mondiale en batteries, énergies renouvelables et hydrogène vert.
Le Maroc, qui détient plus de 70 % des réserves mondiales connues, est ainsi devenu l’une des principales destinations des investissements étrangers chinois en Afrique.
Le rapport souligne également que :
> « Sa proximité avec l’Europe, combinée à des accords commerciaux et à des politiques industrielles favorables, en fait un lieu de plus en plus stratégique pour les fabricants chinois de technologies vertes souhaitant élargir leur accès au marché de l’Union européenne. »
Ces investissements couvrent des secteurs variés : batteries, énergie solaire, énergie éolienne, véhicules à nouvelles énergies (NEV) et hydrogène vert**. Le rapport précise que :
> « La fabrication de matériaux pour batteries est devenue le secteur le plus important de l’investissement chinois dans les technologies vertes. »
Le contrôle du Maroc sur les phosphates en fait un acteur central de la transition énergétique mondiale et de la compétition stratégique pour les technologies vertes. Ces investissements massifs de la Chine permettent au géant asiatique de renforcer son leadership en s’assurant l’approvisionnement nécessaire pour l’industrie et l’énergie du futur. eleconomista