
L’Algérie engage une réforme en profondeur de sa loi minière afin d’attirer les investissements étrangers et diversifier son économie. La mesure phare : la suppression de la règle 49/51, ouvrant la voie à une participation étrangère jusqu’à 80 % dans les projets miniers, sous certaines conditions.
Le texte, adopté par l’Assemblée populaire nationale et actuellement en débat au Sénat, suscite des réactions partagées. Soutenu par le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, il est critiqué par des partis d’opposition comme le FFS, le PT et Jil Jadid.
Selon le ministre, cette réforme est le fruit d’un diagnostic approfondi révélant plusieurs faiblesses : manque d’investissements dans l’exploration, absence de données géologiques fiables, rareté des nouvelles découvertes et quasi-absence d’acteurs étrangers. Il a aussi pointé la faible production locale de certains minerais, forçant l’Algérie à importer des ressources pourtant disponibles sur son sol.tsa