En 2025, le déficit budgétaire du Maroc, hors produit de cession des participations de l’État, devrait se maintenir à 3,9 % du PIB, selon les projections de Bank Al-Maghrib. Cette stabilité s’inscrit dans un contexte où les recettes ordinaires ont progressé de près de 17 % au titre des quatre premiers mois de l’année, grâce notamment à une hausse des rentrées fiscales, tandis que les dépenses ont augmenté de 23,6 %, portées par des besoins accrus tant sur le plan courant que pour l’investissement public.
La maîtrise du déficit à ce niveau reflète ainsi l’équilibre recherché entre le renforcement des services publics et des infrastructures — indispensables pour soutenir la croissance économique projetée à +4,6 % — et la nécessité de préserver la soutenabilité des finances publiques face à des besoins de développement ambitieux.
