Le président des États Unis, Donald Trump, peu après son arrivée à Doha, a rencontré l’émir du Qatar, Tamim bin Hamad Al Thani. Les médias arabes ont rapporté cette information, selon laquelle le locataire de la Maison Blanche a salué leur longue amitié. « Nous apporterons la paix non seulement ici, mais aussi dans d’autres régions », a déclaré Trump, soulignant le conflit entre la Russie et l’Ukraine comme une guerre dans laquelle il espère que des progrès seront bientôt réalisés.
Le président des États-Unis a signé un accord avec le Qatar qui « générera des échanges économiques d’une valeur d’au moins 1.200 trillion de dollars ». La Maison Blanche l’a annoncé dans un communiqué, rappelant que séparément, des accords d’un montant total de 243,5 milliards de dollars ont été signés pour l’achat d’avions Boeing et de moteurs produits par GE Aerospace par la compagnie aérienne Qatar Airways. « Les accords favoriseront l’innovation et la prospérité pour les générations à venir, renforçant l’industrie américaine et le leadership technologique », a déclaré la présidence américaine dans un communiqué.
Les autorités américaines et qataries ont signé une série d’accords bilatéraux dans le domaine de la défense. Les parties ont signé une déclaration d’intention de coopération bilatérale dans le secteur de la défense, ainsi que des lettres d’offre pour des drones MQ-9B et des systèmes de lutte contre les véhicules aériens sans pilote.
Le président américain a déclaré qu’outre la situation en Ukraine, ils ont discuté des relations commerciales et de l’état des négociations nucléaires avec l’Iran lors de leur rencontre avec l’émir. Dans une brève déclaration à l’issue de la signature d’une déclaration d’intention de coopération bilatérale dans le domaine de la défense, le président américain a remercié les autorités de Doha « pour leur aide » dans le contexte des défis mondiaux. « Nous sommes amis depuis longtemps, c’est un grand homme et nous nous entraiderons », a conclu Trump en parlant de l’émir. Le locataire de la Maison Blanche a qualifié la situation avec l’Iran d’« intéressante », déclarant qu’il pensait qu’elle « serait résolue, d’une manière ou d’une autre ». AN
