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L’Espagne soutient le projet de dessalement de Casablanca d’environ 340 millions d’euros

L’usine de dessalement de Casablanca a été attribuée à un consortium dirigé par l’entreprise espagnole Acciona. Elle bénéficiera d’un soutien financier public du ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Entreprise, via le Secrétariat d’État au Commerce, à l´hauteur de 340 millions d’euros. Ce financement fait de ce projet l’un des plus importants en matière de coopération financière bilatérale dans le domaine des infrastructures durables, noté un communiqué de l’Ambassade d´Espagne à Rabat.

La secrétaire d’État au Commerce, Amparo López Senovilla, a participé aujourd’hui à Casablanca à un acte conjoint de soutien au projet de l’usine de dessalement de Casablanca, une infrastructure emblématique qui marque une étape majeure dans la gestion de l’eau en Afrique du Nord. Cette initiative met en valeur la récente signature du financement du projet par plusieurs entités financières, publiques espagnoles et privées marocaines et espagnoles.

Le gouvernement espagnol soutient activement la participation des entreprises espagnoles à des initiatives internationales à fort impact et axées sur la durabilité. Dans le cas de l’usine de dessalement de Casablanca, le projet bénéficie d’un solide dispositif de financement public articulé autour de trois instruments clés d’appui à l’internationalisation :

• Un prêt de 250 millions d’euros du Fonds pour l’Internationalisation de l’Entreprise (FIEM), destiné à financer la conception, la construction et l’exploitation de l’infrastructure.

• Une assurance-crédit à l’exportation pour le compte de l’État, gérée par la CESCE, qui couvrira jusqu’à 80 % d’un autre volet du financement, octroyé par Société Générale, pour un montant d’environ 70 millions d’euros en renforçant ainsi la solidité financière du projet et facilitant sa mise en œuvre.

• Le financement partiel de la participation d’Acciona au capital social de la société de projet, via un prêt de 31 millions d’euros du Fonds pour les Investissements à l’Étranger (FIEX), géré par COFIDES.

Ce projet est l’un des plus ambitieux du continent africain, avec une capacité prévue de 838 000 mètres cubes par jour, soit 300 millions de mètres cubes par an.

L’usine, qui utilisera des technologies de dessalement performantes et des énergies renouvelables, profitera à des millions d’habitants de Casablanca, améliorera l’approvisionnement urbain et agricole, et générera de l’emploi dans les deux pays. Son modèle de concession public-privé sur 30 ans (3 années de construction et 27 d’exploitation et de maintenance) fait de ce projet une référence pouvant être répliquée dans d’autres régions confrontées au stress hydrique et au changement climatique.

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