
Les prévisions de croissance du Maroc restent inchangées alors que la BERD réduit ses prévisions de croissance pour 2025
L’économie marocaine devrait croître de 3,6 % cette année et de 3,4 % l’année prochaine, grâce à une politique monétaire plus stricte qui stabilise l’inflation et les grands chantiers lancés.
La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a révisé jeudi à la baisse de 0,3 point de pourcentage ses prévisions de croissance pour ses régions pour 2025, invoquant une demande extérieure plus faible, l’impact persistant des conflits et une faible dynamique de réformes.
La banque s’attend à un taux de croissance moyen de 3,2 % pour cette année dans les économies où elle investit, contre 3,5 % dans son précédent rapport de septembre de l’année dernière, avec des projections pour l’Europe centrale, les États baltes et le sud et l’est de la Méditerranée toutes abaissées.
Les conflits et la lenteur des réformes dans le sud et l’est de la Méditerranée ont encore assombri les perspectives économiques, les accentuant.
Toutefois, la croissance régionale devrait reprendre à 3,4 % en 2026, à condition que les conditions extérieures s’améliorent.
L’incertitude grandit quant aux augmentations potentielles des taux d’intérêt aux États-Unis. Les droits de douane à l’importation et les mesures commerciales réciproques ont encore assombri les perspectives. La banque a averti que des tarifs douaniers plus élevés pourraient nuire au commerce, à l’investissement et à la production dans toutes ses régions.
Dans un scénario où les États-Unis imposeraient une hausse tarifaire universelle de 10 points de pourcentage, le produit intérieur brut (PIB) des régions de la BERD pourrait diminuer de 0,1 % à 0,2 % à court terme, a déclaré la banque.