Mitsubishi ne participera pas à la fusion entre Honda et Nissan
Mitsubishi Motors Corp. envisage de ne pas participer au projet de fusion entre Nissan Motor Co. e Honda Motor Co., préférant se concentrer sur le renforcement de la coopération avec les deux plus grandes entreprises. C’est ce qu’a rapporté l’agence de presse « Kyodo », qui cite une source proche du dossier. Mitsubishi Motors, déjà partenaire de Nissan, craint apparemment de perdre le contrôle de la direction s’il venait à rejoindre la fusion Nissan-Honda au sein d’une société holding, a indiqué la source. « À ce stade, nous évaluons diverses possibilités et n’avons pas décidé d’une direction (spécifique) », peut-on lire dans un communiqué publié aujourd’hui par Mitsubishi.
Nissan et Honda ont annoncé à la fin de l’année dernière le début de négociations qui verront les deux constructeurs automobiles japonais historiques fusionner en une société holding en 2026, créant potentiellement le troisième groupe automobile mondial. Chaque société continuerait à opérer sous sa propre marque au sein de la société holding, qui sera cotée en août 2026, selon agenzia nova.
A cette occasion, il était prévu que Mitsubishi Motors déciderait d’ici fin janvier de rejoindre ou non l’opération. Mitsubishi, dont Nissan est le principal actionnaire, occupe une position particulièrement forte sur le marché de l’Asie du Sud-Est, notamment dans des pays comme l’Indonésie et les Philippines. Honda et Nissan, respectivement deuxième et troisième constructeurs automobiles japonais en termes de volume, visent à concurrencer plus efficacement les constructeurs de véhicules électriques américains et chinois grâce à cette fusion. L’objectif est de conclure les négociations d’ici juin 2025.