Affaya et Achaari,deux nouveaux membres de l’Académie du Royaume du Maroc
Deux nouveaux membres résidents de l’Académie du Royaume du Maroc ont été investis, mercredi à Rabat, dans le cadre de la nouvelle réorganisation de cette prestigieuse institution. Les deux nouveaux membres résidents, Mohammed Noureddine Affaya et Mohammed Achaari, ont été décorés de l’insigne officiel de l’Académie et ont prononcé des discours de présentation et des exposés qui relèvent de leurs domaines de spécialisation.
S’exprimant à cette occasion, le Secrétaire perpétuel de l’Académie du Royaume du Maroc, Abdeljalil Lahjomri, a indiqué que la neuvième séance d’investiture des nouveaux membres s’inscrit dans le cadre de la nouvelle réorganisation de l’Institution, soulignant son importance dans le renforcement du rôle de l’Académie en tant qu’Institution scientifique et intellectuelle de premier plan.
Mohamed Noureddine Affaya est professeur de philosophie moderne et d’esthétique à la Faculté des lettres et des sciences humaines de l’Université Mohamed V à Rabat. Il a occupé plusieurs fonctions, notamment en tant que membre du Conseil supérieur de la communication audiovisuelle (2004-2011), expert permanent auprès de la commission “société de savoir et information” du Conseil économique, social et environnemental (2011-2017), membre du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique (2014-2019), et rédacteur en chef de la revue Basamat (1991-1995) ainsi que responsable de la rédaction de la revue “Écrits philosophiques” (2014-2017).
Après des études de droit et à l’École nationale d’administration, Mohammed Achaari a travaillé dans le journalisme, en particulier dans le journalisme culturel, où il a été rédacteur en chef de plusieurs de ses périodiques et suppléments. Il a également eu une expérience politique qui l’a conduit à la Chambre des représentants en 1997, puis au gouvernement de l’Alternance en 1998, où il a été ministre de la culture, puis du ministère de la culture et de la communication, avant de revenir à la culture en 2002 et de quitter le gouvernement en 2007. Il est l’auteur de plusieurs livres de poésie et de romans, dont L’Arc et le papillon, qui a remporté le Prix international de la fiction arabe en 2011.